Du 9 au 11 août, l’architecture de montagne est le thème retenu cette année par l’association Montagne en pages, pour le 23e Salon du livre de montagne de Passy. Un sujet d’actualité et porteur sur lequel vont intervenir de nombreux spécialistes, architectes, aménageurs, artistes…
«Le thème de l’architecture s’est naturellement imposé au regard d’une actualité importante, dont l’ouverture cet été du nouveau refuge du Goûter », explique Michel Moriceau, le président de l’association Montagne en pages, organisatrice du Salon du livre de montagne de Passy. « Nous l’avions traité au cours de tables rondes dans le passé, et à chaque fois, nous constations l’intérêt du public ». Il faut dire qu’il y a beaucoup à dire sur le sujet, tant l’architecture en montagne est variée et a évolué au fil des décennies. Le salon va donc évoquer la mémoire de grandes figures de la construction en altitude, telles Henri-Jacques Le Même, auteur de plusieurs bâtiments emblématiques du Plateau d’Assy ou Maurice Novarina, qui signa l’église du Plateau d’Assy. Par ailleurs, des architectes qui font aujourd’hui autorité sur le sujet vont aussi participer aux débats, comme Jean-Paul Brusson ou encore Jean-François Lyon-Caen, président d’honneur de cette 23e édition. Ces experts vont parler d’aménagement du territoire, d’urbanisme, d’esthétique, d’art, de respect ou non de la nature. De passionnants débats en perspective !
« Comme toujours, nous avons aussi des rencontres qui ne sont pas liées au thème, comme cette table ronde avec le journaliste du Monde Charlie Buffet, qui a enquêté sur Jules Jacot Guillarmod, le véritable pionnier du K2, à qui il a consacré son dernier livre. De nombreux « auteurs des hauteurs », fidèles du salon, parleront littérature de montagne, autour de l’alpiniste Jean-Marie Choffat. Objectif, donné la passion de la lecture et l’entretenir, avec des intervenants de qualité, en dépit d’un budget contraint, mais émulateur ! Michel Moriceau ne manque pas d’idées pour les années futures, comme ce projet de livre écrit à plusieurs mains pendant le salon, par sans que les auteurs se concertent. Un défi littéraire et éditorial qu’il réserve pour les 25 ans. A bons entendeurs !
Sophie Chanaron