© Andy Parant

2e salon de l’agriculture de montagne à Bourg-Saint-Maurice

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Fort du succès de sa première édition l’an dernier, le Salon de l’agriculture de montagne installe à nouveau sa ferme géante au coeur de Bourg-Saint-Maurice, les 17 et 18 août. Parmi la centaine d’exposants, les Croqueurs de pommes de Savoie-Tarentaise, emmenés par une « militante » de longue date des pommes et variétés fruitières locales, Rosette Vallat.

Actumontagne : Qui sont les Croqueurs de pommes de Savoie-Tarentaise ?
Rosette Vallat : C’est l’antenne en Tarentaise et dans le Beaufortain de l’association nationale les Croqueurs de pommes. Elle oeuvre pour la sauvegarde et la promotion des pré-vergers et variétés fruitières anciennes de Tarentaise et du Beaufortain. Créée il y a tout juste 10 ans, elle compte près de 150 membres, et mène de nombreuses actions bénévoles auprès de différents publics.  

Ramassage de pommes dans les vergers borins

Actumontagne : Elle est à l’origine de la création du verger de la Ballastière. Quel est ce lieu ?
R.V : Inauguré en mai dernier, c’est un verger de 4 ha, propriété de la commune de Bourg-Saint-Maurice, à vocation conservatoire et pédagogique. Labellisé Promenade Confort, label du Conseil général, le public peut s’y promener à volonté, y pique-niquer et découvrir les variétés fruitières locales, grâce aux panneaux d’information. Avant l’avènement de l’or blanc et la mono-agriculture du beaufort, la Tarentaise était un haut lieu de production et de commerce de pommes. Le manque d’entretien, la pression foncière ou encore l’hégémonie des variétés industrielles sur le marché, font progressivement disparaître du paysage les vergers, autrefois couronnes arborées des villages de nos vallées.

Actumontagne : Vous serez à nouveau salon de l’agriculture de montagne. Une belle vitrine pour vos actions ?
RV : Abslument. Ce salon est très intéressant, il draine beaucoup de monde, vacanciers, mais aussi bon nombre de locaux. C’est un moment privilégié et convivial pour plaider la relance de la culture fruitière pour faire par exemple du jus de pommes. Très apprécié, il représente une niche économique pour notre territoire. L’an dernier, lors de la première édition du salon de l’agriculture de montagne, nous avons eu un succès fou avec nos dégustations de jus de pommes, réalisé grâce à notre atelier mobile de fabrication de jus pasteurisé. Nous avons été rapidement en rupture de stock ! Cette année, nous prévoyons le coup !

Propos recueillis par Sophie Chanaron

Photos 1 et 2 © Andy Parant

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