Alain Bar, dans l'atelier qu'il a monté avec la ville d'Albertville ©Jean-Luc Traïni/coll. A.Bar

Alain Bar à la Maison des JO d’hiver

La Maison des jeux olympiques d’hiver à Albertville est à l’heure des JO et de la Russie jusqu’en avril prochain ! L’occasion de remettre à l’honneur l’artiste Alain Bar et sa série d’affiches des sports olympiques, créées pour les JO de 1992, et revisitées en 2012 pour les 20 ans de l’événement.

Passion olympique, c’est le nom de la nouvelle exposition temporaire de la Maison des jeux olympiques d’hiver à découvrir jusqu’au 19 avril prochain. Elle se décline en deux parties. La première s’intéresse aux jeux olympiques et paralympiques d’hiver de Sotchi 2014. Des photos des sites et des ambiances du parcours de la flamme olympique, envoyés par l’ambassade de Russie à Paris s’affichent aux murs. Des objets de Sotchi 2014 (mascotte, affiche des médailles…), artisanat russe, prêtés par l’association des Russes d’Ugine, à quelques kilomètres d’Albertville, ou encore de la littérature faisant référence au Caucase, tels des écrits de Jules Verne et d’Alexandre Dumas, ponctuent ce parcours russophile !

Le trait d’Alain Bar
Passion olympique rappelle aussi la grande époque des JO d’Albertville à travers une série d’affiches des disciplines olympiques du graveur et artiste de Conflans, Alain Bar. Mais ce ne sont pas celles de 1992 qui sont réunies dans une salle dédiée, mais leur version 2012, exposées à l’hôtel de Ville d’Albertville pour les 20 ans des Jeux. « Avec l’aide d’un infographiste, j’ai recomposé sur ordinateur ces affiches en donnant au corps humain une nouvelle plasticité, de nouvelles formes ou couleurs », indique celui qui a décidé d’arrêter de créer il y a trois ans. « Je me consacre désormais exclusivement à la transmission, dans l’atelier que j’ai monté avec la ville d’Albertville et à qui j’ai donné six de mes huit presses».


Là, il initie au secret du trait, de l’épure et du travail bien fait, jeunes et moins jeunes. Il s’enthousiasme pour les livres qu’il a fait faire à ses plus jeunes élèves sur les animaux extravagants, travaux qui ont bluffé des grands connaisseurs au Salon du livre d’artistes en novembre dernier à Paris. « A 66 ans, j’ai assez créé. Je m’épanouis aujourd’hui en donnant aux enfants, réceptifs et doués, mais aussi aux adultes, mes recettes ». En espérant qu’un parmi eux reprennent le flambeau.
Sophie Chanaron

photos ©Jean-Luc Traïni/coll. A.Bar

 

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