Après une ouverture en prélude le 27 juin dernier à Albertville, le Festival baroque de Tarentaise revient du 1er au 13 août dans divers lieux de la vallée pour ne présenter que des morceaux de choix ! Grandes oeuvres et partitions rares, une création mondiale ou encore un récital de clavecin aux chandelles sont au programme de cette 22e édition.
Cet été, les voûtes des églises et chapelles de Tarentaise résonnent des plus beaux échos de la musique baroque. “Pour Jean-Luc Hyvoz, notre directeur artistique, le programme 2013 du Festival baroque de Tarentaise est probablement l’un des meilleurs jamais proposés en 22 années d’existence ! », sourit Josette-Elise Tatin, l’infatigable présidente du festival. “Il affirme cela chaque année, emporté par sa passion sans borne pour ce répertoire musical, mais il est vrai que nos concerts 2013 s’annoncent extraordinaires”.
Comme les vingt-et-unes éditions précédentes, la 22e entend conjuguer exigences artistiques et accessibilité. “La musique baroque n’est ni austère, ni un art savant réservé aux initiés, mais une musique aux origines populaires, qui s’écoute avec émotion sans être forcément connaisseur”, martèle Josette-Elise Tatin qui veille à ce que la programmation plaise aux « baroqueux », comme au grand public.
En résumé que réserve la programmation 2013, du 1er au 13 août ? Elle foisonne comme toujours des plus grands maîtres baroques : Bach, Vivaldi, Purcell, Corelli, Couperin ou encore Charpentier. Jean-Luc Hyvoz est par exemple allé rechercher chez ce fidèle compositeur de Molière, des oeuvres pour la plupart inédites. Ecrites pour Marie de Guise, elles seront interprétées par les seize musiciens de l’ensemble Correspondance. “Nous avons aussi un récital intimiste de clavecin qui se déroulera aux chandelles dans une adorable chapelle de Saint-Jean-de-Belleville. Au clavier, Julien Wolfs ». Autre concert exceptionnel, les Nuits occitanes, une création mondiale autour de la musique des troubadours, jouée par l’ensemble Celadon. Le concert jeunes talents promet également une belle soirée avec Consort Brouillamini, cinq jeunes flûtistes à bec issus du Conservatoire de Lyon.”Ils démontrent avec brio l’art de la transcription et de la transposition en apportant un nouvel éclairage à des chefs d’oeuvres du baroque”. Et parce que le festival aime toujours faire des petites incursions dans d’autres répertoires, les auditeurs s’évaderont en Bohême avec Mozart et ses contemporains, emmenés par Jean-Christophe Frisch et son ensemble XVIII-21, le Baroque Nomade.
Sophie Chanaron