©TGM/David Le Guen

Le 17e festival Messiaen au pied de la Meije

Grande première cette année au festival Messiaen au Pays de la Meije. Un concert est programmé à 2400 mètres, sur les rives du lac de Puy Vachier, au pied de la Meije. Un grand moment que le compositeur français a toujours appelé de ses voeux, largement inspiré par ces paysages de haute montagne.

En 2014, le festival Messiaen au Pays de la Meije, à La Grave, continue de jouer une partition originale, avec des temps forts toujours très attendus de ses auditeurs. Pour sa 17e édition, du 26 juillet au 3 août, le festival rend hommage au compositeur grec Iannis Xenakis, dont l’oeuvre monumentale synthétise musique, architecture et mathématiques. Pour la première fois cette année, les quatre chefs d’oeuvre d’Olivier Messiaen, créées entre 1939 et 1945, seront également jouées lors de la manifestation. Une période sombre, mais cruciale dans le parcours du compositeur, au cours de laquelle il fut mobilisé, puis prisonnier en Allemagne jusqu’en mars 1941.

Autre temps fort de ce 17e festival, et surtout inédit, la tenue d’un concert à 2400 mètres, au bord du lac de Puy Vachier. A l’origine de cette initiative, une rencontre entre Denis Creissels, le créateur et exploitant du Téléphériques des glaciers de la Meije, et le directeur artistique du festival, Gaëtan Puaud. Sachant qu’Olivier Messiaen avait rêvé de jouer un jour à cet endroit-là, les deux hommes concrétisent ce désir cette saison.

Le 31 juillet, Collegium Musicum 05, quintette à vents, va donc interpréter des œuvres pleine montagne, faisant concurrence au dieu Eole, qui règne en maître dans ces hautes altitudes ! « Si l’essai est concluant, nous espérons faire venir au même endroit l’an prochain l’orchestre philharmonique de Strasbourg pour jouer une oeuvre majeure d’Olivier Messiaen », annonce David Le Guen, responsable commercial du Téléphérique des glaciers de la Meije. Un sacré défi… musical et logistique en perspective.

Pour se rendre sur le lieu du concert d’altitude du festival, les auditeurs munis de leur billet prendront le téléphérique gratuitement, l’exploitant prenant à sa charge leur acheminement jusqu’à la gare intermédiaire. Un bon conseil : tenue légère à proscrire au profit d’une bonne polaire et d’un petit coussin pour que cette expérience reste une parenthèse enchantée.

 

Sophie Chanaron

 

En cas de mauvais temps, repli dans l’église du Chazelet.

 

photo ©TGM/David Le Guen

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