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Le Fodacim, un maillon clé pour le cinéma de montagne

En 2018, le Fonds d’aide au cinéma de montagne (Fodacim), créé en 2011, à l’initiative de la Mission montagne de la Ville de Grenoble et d’Yves Exbrayat, devrait dépasser la centaine de films aidés. Sans ce coup de pouce compris entre 2000 et 3000 euros en moyenne, beaucoup de ces films n’auraient pas vu le jour.

« Nous recevons de nombreux témoignages de réalisateurs nous disant qu’ils n’auraient en effet pas pu faire leur film sans l’aide du Fodacim, comme par exemple Antoine Girard, dont le film En vol vers les 8000, relatant son exploration en parapente du Nord du Pakistan, est très attendu vendredi 10 novembre aux Rencontres Ciné Montagne », souligne Emmanuel Armand, membre actif du Fodacim. Mais ce fonds d’aide au cinéma de montagne ne fait pas qu’apporter du cash à un projet de film. « Il accompagne les réalisateurs, les met en relation avec tout un réseau de professionnels auxquels les moins chevronnés n’ont pas forcément accès, il crédibilise les projets », insiste Emmanuel Armand. Et participe aussi à la promotion des films et de leurs auteurs, via son site Internet et les réseaux sociaux, ainsi que dans les différents festivals.  

©Fodacim
Parmi eux, les Rencontres Ciné Montagne de Grenoble, où le Fodacim collecte auprès des spectacteurs -près de 3000 par soir- des fonds pour compléter ses ressources. Ces dernières émanent de partenaires comme la Région et la Ville de Grenoble, mais également la Fédération des clubs alpins et de montagne (FFCAM), la Banque Populaire Auvergne Rhône-Alpes ou encore les sociétés Petzl et Au vieux Campeur.
Cette année, sept films Fodacim ont été retenus dans la programmation des 19e Rencontres :  Le doigt de Dieu  de Pierre Petit et Laurent Cistac, Voies féminines de Sandra Ducasse et Francisco Taranto,  Kiruna, Dogs on the rocks de Mathieu Rivoire, En vol vers les 8000 d’Antoine Girard et Jérémy Chenal, Maewan freeride aux Kouriles de Bertrand Delapierre, La ora na Otemanu de Mathieu Rivoire et Black Silence (La galerie des Merveilles) de Yoan Perié. Dédicaces et rencontres avec les réalisateurs sur le stand du Fodacim, où le public, peut aussi acheter du pop-corn et des Sporks (fourchette-cuillère) à 2€ pour faire grimper la collecte de fonds.
En 2017, le Fodacim a retenu 12 lauréats sur 55 dossiers reçus. L’appel à projet pour 2018 est lancé depuis début octobre. Date limite de dépôts des dossiers, le 1er avril. « Pas de critères particuliers, si ce n’est de raconter de belles histoires », résume Yves Exbrayat. A bons entendeur.es !

Sophie Chanaron

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