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Le Musée dauphinois zoome sur les autochromes

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Riche d’un fonds de quelque 200 000 photographies, le Musée dauphinois consacre sa nouvelle exposition temporaire à la photographie autochrome. Inventée par les frères Lumière au début du XXe siècle, elle permet de rendre leurs couleurs aux paysages, aux objets et aux personnages, jusqu’ici saisis en noir et blanc. Une révolution ! A partir de 1907, et jusqu’à l’apparition des pellicules souples Kodachrome et Agfacolor au milieu des années 30, l’autochrome est à la mode.

Autochrome du mont Blanc d'Henri Bussillet  ©Coll.Musée dauphinois

Il séduit les photographes professionnels, mais aussi les amateurs. Dans Premières couleurs, le musée présente l’intégralité de ses collections d’autochromes, soit 308 clichés, parmi lesquels bon nombre représentent des paysages de montagne. Des instantanés de différents formats, où les personnages se font rares, ou alors servent de marqueur d’échelle, pour souligner le caractère grandiose de la nature. Du côté de la bourgeoisie, la couleur va permettre d’afficher sa réussite sociale à travers les portraits de famille que l’on projette lors des soirées.


Parmi les autochromistes inspirés par les paysages isérois, le peintre Jules Flandrin, l’alpiniste-photographe amateur Henri Bussillet ou encore le cinéaste Jean Jacques. Sur le site de l’exposition, une carte permet de retrouver les communes où les trois photographes ont promené ont réalisé des autochromes.
Ce parcours très accessible à l’ambiance intimiste, se termine avec le Studio Autochromaton, animation où le visiteur peut se prendre en photo, l’envoyer par mail à l’équipe du musée qui développera son portrait façon autrochrome. Ce dernier sera également en projection dans la visionneuse à l’entrée du studio.

Jusqu’au 21 septembre. Entrée libre

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