L'ensemble Artifices à l'affiche du 24e Festival de Tarentaise

Royal le 24e Festival de Tarentaise !

Bientôt un quart de siècle pour le Festival de baroque en Tarentaise, et aucun signe d’essoufflement en vue ! La preuve avec sa 24e édition, du 1er au 14 août prochain : programmation toujours aussi prestigieuse, clin d’oeil au siècle du Roi Soleil, et des avant-concerts inédits pour aller à la rencontre des musiciens et de l’écrin, hôte du concert.

Alors que nombre de festivals de spectacle vivant sont contraints de réduire la voilure ou à mettre la clé sous la porte, baisse des financements oblige, le Festival de Tarentaise a réussi à boucler une édition 2015 dans la continuité des précédentes : un grand concert d’ouverture le 12 juin à Albertville (Conflans), 14 dates et 10 programmes, entre le 1er et le 14 août, une création mondiale et une nouveauté, les Coulisses du Festival. « Nous pouvons compter sur le soutien financier et moral de partenaires fidèles, comme la Caisse d’Epargne, notre mécène principal depuis 5 ans, mais aussi le département de la Savoie, la Région, les communes hôtes des concerts ou l’Adami », se félicite Josette-Elise Tatin, l’infatigable la présidente du festival. « Mais notre mécène le plus important, sans lequel nous n’aurions aucune raison d’exister, ce sont nos auditeurs. Tant qu’ils nous rejoindrons, la musique vivante survivra ». Depuis plus de deux décennies, le public répond présent chaque été à ce festival de musique baroque en montagne, preuve que sport et culture y font bon ménage ! L’an dernier, l’événement a même enregistré un bond de 40% du nombre de ses spectateurs, dont la moyenne s’établit autour de 150 à 200 auditeurs chaque soir.

Jean-Luc Hyvoz, directeur artistique du Festival de Tarentaise, Josette-Elise Tatin, sa présidente et Renaud Beretti, conseiller départemental délégué à la culture et au patrimoine

La musique du Grand Siècle
Sa 24e édition, du 1er a 14 août prochain, a tout pour faire à nouveau salles combles. Jean-Luc Hyvoz a concocté un programme de grande qualité, mais comme toujours accessible aux non initiés. La musique au temps de Louis XIV, en écho au tricentenaire de la mort du Roi Soleil, sert de fil rouge à la programmation, avec des concerts fastueux à l’image du plus célèbre des monarques, et des concerts plus intimistes. Création mondiale soutenue par le festival savoyard, La Messe vénitienne pour la naissance de Louis XIV, fait partie des premiers. Donnée à la cathédrale Saint-Pierre de Moûtiers, en ouverture du festival, le 1er août, elle va réunir dix-huit musiciens et promet d’être l’un des temps forts du festival 2015. Signée Benjamin Chénier, directeur artistique et premier violon de Galilei Consort, cette création met en lumière le compositeur de cette oeuvre jamais rejouée ni enregistrée, le Vénitien Giovanni Rovetta, digne successeur de Monterverdi, maître de la chapelle de la basilique Saint-Marc.

Benjamin Chenier du Galilei Consort

Les compositeurs baroques, maîtres dans l’imitation des sons de la nature
« La 24e édition explore aussi le thème des éléments naturels et des sons du quotidien, sources d’inspiration des compositeurs au temps de Louis XIV », poursuit Jean-Luc Hyvoz. Le concert intimiste du jeune ensemble Artifices, Au doux son de mon carillon, s’inscrit dans ce registre, avec des oeuvres de Marin Marais ou de François Couperin,  passionnés par l’imitation.
Passerelle entre les époques, le Festival a ainsi convié le contre-ténor Paulin Bündgen, directeur artistique de l’ensemble Celadon dans un programme qui fait dialoguer des chansons élisabéthaines accompagnées par plusieurs violes de gambes et le compositeur britannique contemporain Michael Nyman, auteur des BO de La leçon de Piano ou de Meurtre dans un jardin anglais.

Musique et patrimoine
Au chapitre des nouveautés,  les Coulisses du Festival, lancées en partenariat avec la Fondation Facim et l’office de tourisme de Moûtiers, propose aux festivaliers de partager un moment d’intimité avec les musiciens. « Pendant une trentaine de minutes, le public pourra assister à leur répétition, échanger avec eux ou encore avoir les clés de lecture de l’édifice dans lequel se joue le concert, grâce à la présence d’un guide-conférencier de la Facim », détaille la présidente du festival. « Notre public comme les musiciens sont très demandeurs de ces moments privilégiés ». Ils sont accessibles uniquement sur réservation. Et mieux vaut réserver sans tarder car le nombre des places est limité à 25 pour préserver la qualité de la rencontre.

 

 

 

 

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