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Au Col de Porte, la dynamique est relancée !

Avec l’inauguration du tout nouveau tapis des Zouzous sur le secteur Prairie, la station du col de Porte, à 20 minutes du centre de Grenoble, entend bien se remettre en selle dans le paysage des sports d’hiver. Mais aussi dans celui des activités outdoor non hivernales.

Didier Bic, le repreneur des remontées mécaniques du col de Porte en décembre 2015, veut pérenniser celle qui a permis à plusieurs générations de Grenoblois et d’habitants de la Métropole de faire ses premiers pas à ski. Depuis 30 ans, il n’y avait pas eu d’investissement structurant dans cette station familiale, hôte du premier téléski en France, en 1934 ! L’aménagement de ce tapis mécanique de plus de 100 mètres de long pour un montant de 70 000 € sur le secteur Prairie, s’accompagne également de l’éclairage de la piste bleue de l’Hôtel et du snowpark sur le secteur Chamechaude. Cette mise en lumière (effective tous les jeudis des vacances de février avec les nocturnes 18h-21h), a été financée grâce à la campagne de financement participatif lancée à l’automne et qui s’est soldée par la collecte de près de 36 000€ de contributions ! Cette somme va également servir à développer le snowpark pour attirer au col de Porte les ados et les jeunes adultes demandeurs de ce type d’équipement ludique, ainsi que la construciton à venir d’un téléski.

Beaucoup d'élus pour l'inauguration du tapis des Zouzous

La relance du domaine skiable alpin du col de Porte s’inscrit dans un mouvement plus global de redynamisation du site du col de Porte, l’une des portes d’entrée du massif de la Chartreuse. Un lieu très fréquenté en dépit de son déficit de structures d’accueil (parkings approximatifs, absence de toilettes, pas de point d’informations touristiques…). Il faut dire qu’il bénéficie de sa desserte par la ligne 62 du Tag et de sa proximité avec la ville de Grenoble (20 mn en voiture). « Plus de 15 000 passages ont été comptabilisés l’été dernier sur Chamechaude en faisant l’un des sites de randonnée les plus fréquentés en Europe, c’est aussi le 2e site de l’Isère en nombre de passages de scolaires (19 000), 30 000 redevances de ski nordique vendues ou encore 15000 skieurs alpins », indique Jean Lovera, maire de la commune de Sarcenas et président du Sivom de Chamechaude (Sarcenas, du Sappey et de Saint-Pierre-de-Chartreuse). Le Sivom est le porteur du projet de réaménagement du col de Porte.

Du sport et de la culture 4 saisons
Celui-ci vise à mettre à niveau les équipements du site et à engager sa diversification dans le souci du respect de l’environnement. Il est chiffré à près de 5 millions d’euros : il prévoit notamment le rachat et la réhabilitation de l’hôtel Le Cartusia (1,5 M€), pour en faire la Maison de la montagne aux niveaux inférieurs, tout en conservant une vingtaine de chambres, l’agrandissement du stade de biathlon, le rallongement de la piste de ski-roues pour qu’elle atteigne 2,5 km ou encore l’aménagement d’une petite retenue colinaire pour se doter d’un réseau de neige de culture « modéré » pour le domaine alpin (Prairie et Chamechaude) et le domaine nordique (le projet est éligible aux aides de la Région et du Conseil départemental).  

Facile la remontée de la Prairie avec le tapis !
Compte tenu de la taille des communes concernées, l’aide des collectivités locales est indispensable, en premier lieu cellle de la Métro et du Département de l’Isère. Ces derniers ont manifesté leur intérêt à l’égard du projet autour de ce site touristique, jugé emblématique et d’intérêt métropolitain. « Nous sommes favorables à ce projet et la Metro veut lancer des études complémentaires à ses frais », a précisé Christophe Ferrari, le président de la Métro, qui entent rentrer dans la gouvernance du projet. « Il faut aller au-delà de l’investissement et savoir quel mode de gestion sera retenu, comment ce proejet sera porté, quelle place auront les collectivités ». Le rythme du dossier devra s’accélerer d’une part, parce que les travaux devront commencer avant l’été, et ensuite parce que les propriétaires de l’hôtel depuis 2003, ne pourront pas attendre bien plus de six mois qu’une décision soit prise. D’autres acquéreurs se seraient manifestés, sans doute conscients du potentiel des lieux.

 

 

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