Yves Exbrayat, directeur de l'OT Grenoble Alpes Métropole, Magali Boudières, reponsable de l'information et Roland Monon, dg adjoint, en charge du service accueil et des visites

L’OT Grenoble Alpes Métropole lance son City Pass numérique

Par

— le

Grenoble rejoint les grandes métropoles françaises comme Paris, Lyon, Marseille, Lille ou Bordeaux en matière d’accès à son offre touristiques, avec le lancement d’un pass numérique. Conçu en cinq mois par les équipes de l’office de tourisme Grenoble Alpes Métropole et Otipass, spécialiste de ce type de plateforme, le Grenoble Alpes Métropole Pass se matérialise désormais sous la forme d’une carte magnétique individuelle, à acheter (à partir du 10 juin) sur place ou en ligne, sur le site dédié www.grenoblepass.com.

Oubliés les anciens tickets de l’ancien pass, que les visiteurs devaient donner à l’entrée d’un site, et fastidieux à comptabiliser pour les services d’accueil en back office !

Une offre enrichie et évolutive

Ce nouveau sésame, qui s’active à la première utilisation, présente par ailleurs une offre largement enrichie par rapport à l’ancien City Pass de la ville. Il donne accès à une vingtaine de sites touristiques, culturels et de loisirs de la métropole et même bien au-delà, puisqu’on y trouve le Grand Séchoir de Vinay, le Musée de l’eau de Pont-en-Royans ou encore le Musée de la Grande Chartreuse à Saint-Pierre-de-Chartreuse. »Il a été conçu à l’image de la consommation du territoire élargi de la métropole par nos différents visiteurs qui visitent Grenoble, mais fréquentent aussi plusieurs lieux emblématiques du département », explique Magali Boudières, reponsable promotion et communication à l’office de tourisme métropolitain.
Ce nouveau passeport touristique accorde également des avantages et réductions pouvant aller jusqu’à 50% auprès d’autres acteurs du tourisme, comme le Funiculaire de Saint-Hilaire-du-Touvet, les Caves de Chartreuse avec leur visite d’exception ou bien l’Accrogrotte de Sassenage. Enfin, il permet aussi d’emprunter le réseau de transports en commun de la ville (bus et trams du réseau Tag et les vélos de Métrovélo à la journée). « Il y a plein de pistes pour étoffer l’offre de notre pass à l’avenir ».

©OTGAM

Trois formules

Décliné en version 24h (19€), 48h (33€) et 72h (48€), le Grenoble Alpes Métropole Pass est la concrétisation de la volonté de la Métropole de booster son attractivité touristique. « Il s’inscrit dans le cadre du Schéma métropolitain de développement touristique mis en place sur la période 2016-2020 », a rappelé Yves Exbrayat, directeur de l’OTGAM, précisant que la Métro a investi 25 000€ dans cette création. L’objectif de ce nouvel outil de promotion : fixer davantage les visiteurs sur le territoire et développer les court-séjours. Les cibles visées : les excursionnistes à la journée, le nouvel arrivant dans la région et notamment les étudiants, le voyageur d’affaires et les hôtes français et étrangers des habitants.
Pour le visiteur, les avantages sont bien sûr la simplicité du système sur le précédent -la version ultime étant la dématérialisation totale via son téléphone portable-, une vision plus claire de l’offre touristique alliant ville et montagne de la plus grande métropole au coeur des Alpes en Europe, et surtout des économies. En ajoutant les tarifs d’entrée individuelle de 3 ou 4 sites, le montant dépasse déjà les 19€ du Pass 24h.
Pour la quarantaine de partenaires impliqués, c’est valoriser son offre et profiter d’une large communication et probablement capter une clientèle supplémentaire.

5 points de vente et de retrait

Près de 1000 pass étaient vendus en moyenne chaque année. « Nous ne nous sommes pas vraiment fixés d’objectifs chiffrés de juin à décembre 2017, mais si on en vend entre 500 et 800, ce sera bien car il s’agit d’un nouveau produit, que nous devons nous aussi apprendre à vendre et dont il faut développer les réseaux de diffusion », considère Magali Boudières. En effet, pour l’instant, cinq points de vente et de retrait de ce nouveau support sont identifiés, l’OT Grenoble Alpes Métropole au centre-ville, et les quatre bureaux d’information à la Bastille, au Sappey-en-Chartreuse, à Vizille et, l’été seulement, à Sassenage. Des négociations sont en cours avec les hébergeurs, indispensables pour faciliter sa mise à disposition et donc développer ses ventes.

Sophie Chanaron

 

📰 Recevez notre newsletter gratuitement !

Recevez chaque lundi le debrief de la semaine passée !

Suivez-nous également sur Facebook

Territoires liés :