Le millième enneigeur ventilateur de TechnoAlpin de l'année a été fabriqué en un temps record et c'est la première fois qu'il bénéficie à une station française. Jean-Luc Crétier, Max Rougeaux, directeur marketing de TechnoAlpin France, Arnaud Mollanger, directeur des opérations ADS et Florent Jacquemoud, en charge du pôle enneigement et damage ADS

TechnoAlpin conforte le parc d’enneigeurs des Arcs

Exercice 2014-2015 record pour TechnoAlpin, le spécialiste de la neige de culture, notamment en France, où les commandes dans ce domaine sont reparties en flèche. Cette année, le constructeur franco-italien va produire quelque 1800 enneigeurs ventilateur, et plus de 3000 enneigeurs perche à destination de ses clients répartis dans une cinquantaine de pays. Le millième exemplaire de la première catégorie vient d’être livré à ADS,  l’exploitant des remontées mécaniques des Arcs et Peisey-Vallandry.

Ce ventilateur dernier cri fait partie d’un ensemble de 82 appareils (ventilateurs et perches) fournis à ADS par TechnoAlpin, dans le cadre de l’extension du réseau d’enneigement des Arcs, pour un coût d’environ 1 million d’euros, financé par la commune de Bourg-Saint-Maurice et l’exploitant.
Ces enneigeurs basse et haute pression sont destinés à équiper deux secteurs du domaine Paradiski : la piste du Derby, sur le secteur de Peisey, et surtout le nouveau stade de slalom de la Cachette à Arc 1600, ainsi que la piste commerciale éponyme. Un équipement sportif très attendu dans la station de Tarentaise, qui compte un ski-club très performant, et accueille entre autres, les sections sport-études ski du collège et du lycée de Bourg-Saint-Maurice. « Lorsque le projet de centre de ski de naut niveau a été abandonné (repris à Albertville), la commune de Bourg-Saint-Maurice s’est engagée à reconstruire un stade d’entraînement et de compétition sur la piste de la Cachette », rappelle le champion olympique de descente 1998, Jean-Luc Crétier, adjoint aux sports de la commune. Porteuse du projet, c’est elle qui finance l’essentiel des travaux du stade, estimés à 2,5 millions d’euros. « Déjà très apprécié des compétiteurs pour son profil technique, le stade de slalom de la Cachette va désormais nous permettre de positionner Les Arcs pour les reprises de coupes du monde, grâce à l’optimisation de son enneigement et à la sécurisation des flux de skieurs. Ou encore d’accueillir les équipes nationales et les clubs dès le tout début de la saison », se félicite Jean-Luc Crétier.

L'un des dix enneigeurs ventilateurs automatiques installés le long du stade de compétition de la Cachette et de la piste grand publicà Arc 1600

Avec cette nouvelle extension de son réseau de neige de culture, la station des Arcs continue de combler son retard dans ce domaine. « Il avait pour origine un problème de ressource en eau », explique Laurent Chelle, directeur d’ADS. « La création de la retenue collinaire du plan des Tuffes en 2008 à Arc 2000, nous a libéré de cette contrainte et nous a autorisé à investir depuis dans la neige de culture ».
A l’aube de l’hiver 2015-2016, le domaine skiable savoyard dispose d’un parc récent de 475 enneigeurs, dont les 82 flambants neufs mis en service cet hiver par les équipes de TechnoAlpin et d’ADS. Ils sécurisent non seulement l’enneigement du domaine là où il était fragile, mais garantissent une qualité de neige et un confort de ski indispensables pour les skieurs d’aujourd’hui. Cela dans une exigence de production raisonnée. « Les dernières générations d’enneigeurs produisent plus et mieux tout en consommant moins d’eau et d’energie », souligne Max Rougeaux, responsable marketing de TechnoAlpin France, à qui ADS confiera sans doute, l’extension future du réseau d’enneigement, envisagée du côté de Villaroger. C’est là, à 1200 mètres d’altitude qu’arrive la piste de l’Aiguille rouge, dont le départ à 3200 mètres, offre une descente non-stop de 7 kilomètres. Mythique !

 

 

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