Selon les données de l’Observatoire G2A pour l’Association nationale des maires de stations de Montagne (ANMSM), avec un taux d’occupation de 61,5%, la fréquentation estivale 2022 égale celle de 2021, qui était exceptionnelle. En effet, les nuitées avaient bondi de 10% par rapport à l’été 2019, période précédent la crise sanitaires. Bis repetita cette saison, avec un taux qui frise même les 75% entre le 6 et le 19 août dernier.
Si les Alpes du Nord affichent un taux d’occupation stable par rapport à 2021, légèrement supérieur à 61%, les Alpes du Sud voient le leur en petite baisse (-2%) à 60,5%. Après une fréquentation record en 2021, les Pyrénées accusent un recul de 7% cette année pour un taux d’occupation de 61%.
Comme l’ont déjà annoncé les baromètres d’Auvergne Rhône Alpes Tourisme et de L’Agence Savoie Mont-Blanc, l’hôtellerie est la catégorie d’hébergement réalisant la plus belle performance avec un taux d’occupation de 65%, en hausse de 8%. A l’inverse, la fréquentation des résidences de tourisme s’infléchit de 9% pour un taux d’occupation de 70%. Une tendance baissière constatée également pour les villages vacances, avec des nuitées à -4% pour un taux d’occupation de 59%.
Constatant l’attractivité croissante de la montagne, en phase avec les nouvelles aspirations des vacanciers, Jean-Luc Boch, le président de l’ANMSM, se félicite de la forte présence des Français en station et du retour des clients internationaux. “Ils ont su profiter de la climatisation naturelle qu’offre la montagne, de ses paysages grandioses et des multiples activités qui peuvent y être pratiquées. Ses espaces spécifiques permettent à chacun d’apprécier son séjour selon ses envies et à des prix concurrentiels”.
L’élu, maire de La Plagne Tarentaise, tient aussi à rappeler que dans cette période de sécheresse, les retenues d’altitude, objet d’âpres polémiques dans plusieurs stations alpines (La Clusaz, La Féclaz, Hirmentaz…) ont montré leur polyvalence car elles servent à abreuver les troupeaux ou encore à lutter contre les incendies.