Une quarantaine de concurrents de tous âges, répartis en neuf équipes, ont participé mercredi 29 juillet à la version estivale du Défi de la forêt. Cet événement, inscrit au cœur de la semaine de l’environnement, mêlait course d’orientation et quizz sur le développement durable.
Quels sont les six gaz à effet de serre dont les pays signataires du protocole de Kyoto s’engagent à réduire les émissions ? Cette question faisait partie des quatre énigmes que devaient résoudre les participants du 2ème Défi estival de la forêt. A vrai dire, peu d’équipes ont été capables d’emblée de répondre qu’il s’agit du dioxyde de carbone (C02), du méthane (CH4), de l’oxyde nitreux (N2O), des hydrofluorocarbones (HFC), des hydrocarbures perfluorés (PFC) et de l’hexafluorure de soufre (SF6)… Sauf celles qui avaient assisté attentivement à la journée de sensibilisation à l’environnement, organisée le dimanche précédent par Mountain Riders.
De nombreuses familles ont participé à l’événement
« Le Défi de la Forêt s’inscrit dans le cadre de la 3ème semaine de l’environnement (25 au 31 juillet). Il s’agit de faire prendre conscience aux gens qu’une activité de loisir peut avoir des conséquences néfastes sur l’environnement, et qu’il suffit souvent de petits gestes pour faire changer les choses, explique Yann Couillard, l’accompagnateur en montagne partenaire de l’office du tourisme pour l’événement. Par exemple, nous avons organisé un barbecue dans le cadre de cette semaine de l’environnement. Ce n’est pas parce que nous utilisions des couverts recyclables qu’il ne faut pas faire attention à éviter d’utiliser plusieurs verres pendant la soirée ». Un conte musical pour enfants – sur le thème du réchauffement climatique – la projection du fameux film « Home » de Yann Arthus-Bertrand et une opération de ramassage des déchets – qui a permis de remplir cinq sacs de 100 litres – étaient également au programme de la semaine.
Le briefing avant le départ
Si la dimension environnementale était bien présente durant ce Défi de la forêt, l’aspect ludique n’a pas été oublié. Les concurrents avaient tout de même six balises à trouver, réparties dans la forêt entre la Tania et les tremplins olympiques de saut du Praz. « L’une d’elle était même intéressante car souterraine, ce qui nécessitait de grosses qualités d’observation », note Yann Couillard. Le parcours choisi présentait résolument un faible dénivelé, « afin que l’aspect athlétique ne prenne pas le pas sur la stratégie propre à la course d’orientation. » La carte fournie à chaque équipe, au 1/10 000ème (1 cm sur la carte équivaut à 100 mètres sur le terrain), aura permis à chacun – y compris aux novices – de s’en sortir sans trop de problèmes, et ainsi de prendre plaisir à découvrir la forêt sous un nouveau jour.
Martin Léger