Les résultats de la campagne de mesures du toit de l’Europe, menée les 12 et 13 septembre dernier, ont montré qu’il avait perdu 45 centimètres par rapport à 2007. Selon les experts-géomètres de Haute-Savoie, à l’origine de cette opération engagée tous les deux ans depuis 2001 et dédiée cette année à la candidature d’Annecy aux JO d’hiver de 2018, le mont Blanc culmine désormais à 4810, 45 m.
Le mont Blanc a donc perdu 45 centimètres en deux ans et son sommet s’est déplacé de 26 mètres en direction de l’Italie, mais reste situé sur la commune de Saint-Gervais. Voilà ce qu’ont révélé hier les experts-géomètres de Haute-Savoie, partis en septembre dernier effectuer de nouvelles mesures par GPS du toit de l’Europe. Une campagne initiée en 2001 par les géomètres-experts et réalisée tous les deux ans depuis. Ces résultats ont fait les titres de l’actualité, l’altitude du mont Blanc variant à chaque fois. Cette année, le plus haut glacier d’Europe s’est légèrement tassé par rapport à 2007. Une preuve de plus du réchauffement climatique ? Que nenni, déclarent des scientifiques pour qui ces mesures sont révélatrices d’une météorologie ponctuelle -l’été 2009 a été particulièrement chaud et sec, peu propice à l’accumulation de neige au sommet-, mais ne permettraient pas de dégager des tendances climatologiques, et donc de lier ces évolutions au réchauffement climatique.
Ce qu’il faut en retenir, c’est que l’altitude officielle du toit de l’Europe est actuellement de 4810, 45m et qu’il y a de fortes chances qu’en 2011, elle varie à nouveau.
photo : la cordée de géomètres-experts, au sommet du Mont-Blanc, accompagnée de Jean-Luc Rigaut,
Maire d’Annecy, pour Annecy 2018