La galerie Ruffieux-Bril, inmanquables dans le vieux Chambéry !

3 questions à Jean-Loup Ruffieux galeriste à Chambéry

Installée depuis 2012 à deux pas du château des ducs de Savoie, la galerie d’art Ruffieux-Bril, est à la fois un lieu d’exposition dédié à l’art contemporain et un lieu de rencontres entre artistes et amateurs d’art savoyards, ou de passage. Elle s’est récemment lancée dans l’édition avec la publication, d’un ouvrage sur le sculpteur savoyard Daniel Favre.

actumontagne : L’édition est-elle une nouvelle activité que votre galerie va développer ?
Jean-Loup Ruffieux : Elle ne traduit pas une volonté de se diversifier, mais correspond à notre souhait d’accompagner au mieux certains de nos artistes. Nous avions déjà fait plusieurs catalogues antérieurement, et là, pour Bernard Favre, nous voulions faire un livre. Il n’y a pas d’autres projets en vue pour l’instant. Faire un livre c’est beaucoup de travail pour une petite équipe, et coûte cher. Donc, si nous refaisons un livre à l’avenir, nous nous associerons plutôt avec un éditeur, dont c’est le métier.

actumontagne : Ce premier ouvrage en a donc que plus de valeur ! Qui est Bernard Favre ?
JLR : C’est un sculpteur savoyard dont la galerie montre le travail depuis plusieurs années. Nous avons souhaité publier une monographie sur cet artiste libre, à l’oeuvre riche et très intéressante. Cet ouvrage, écrit par Bernard Verdier, contribuera j’espère à la faire découvrir au-delà des frontières régionales. Mais, je précise que la galerie ne s’est pas donnée au départ comme mission de valoriser particulièrement les artistes locaux. Aujourd’hui, elle expose 1/3 d’artistes rhônalpins, 1/3 hors région et 1/3 étrangers.

Lamine, l'un des artistes africains exposés fin juin à la galerie Ruffier-Bril

actumontagne : Quelle est l’actualité de la galerie ?
JLR : Elle est très riche ! A partir du 3 mai et jusqu’au 3 juin, nous exposons trois artistes parisiens de très bonne qualité, deux peintres et une sculpteur. De fin juin à juillet, une exposition très colorée sur l’Afrique et Haïti, avec de nombreux artistes originaires de là-bas. Puis, en septembre, de la gravure sur bois internationale, très colorée elle aussi. En octobre, une toute première expérience dans le domaine de la bande dessinée, et à la fin de l’année, après Gudrun Petersdorff et Britta Schulze en mars et avril derniers, deux peintres de Leiptiz, qui ont fait pas mal bouger la communauté germanisante de la région, à nouveau des artistes d’Outre-Rhin. C’est une année très allemande. Le hasard des coups de coeur !

Propos recueillis par Sophie Chanaron

photos Galerie Ruffieux-Bril

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