Le programmateur du festival de jazz d'Albertville, Nicolas Folmer, qui a fait l'ouverture cette année  MichelMermoux

4 questions à Nicolas Folmer, programmateur du festival de jazz d’Alberville

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Le 3e Albertville Jazz Festival s’est refermé un peu prématurément en raison de l’annulation des concerts de la cinquième et dernière journée pour des raisons météorologiques. Pour le trompettiste et programmateur de l’événement, Nicolas Folmer, pas de quoi ternir le bilan de cette édition 2017, plébiscitée par plus de 8000 spectateurs.

Actumontagne : Pas trop déçu par l’annulation des concerts du 30 juilet, dont celui de Jamie Cullum ?
Nicolas Folmer : Nous ne sommes pas responsables de la météo ! La mairie d’Albertville, en lien avec les services de la Préfecture, et l’organisation du festival, ont évalué qu’il y avait un trop grand risque météo. Bien sûr, nous aurions tous aimé qu’il y ait de la musique, mais chacun a pris ses responsabilités. Il ne faut pas avoir d’état d’âme par rapport à ça ! Je pense que ça crédibilise plutôt l’événement et l’organisation.

Actumontagne : Que retenez-vous de cette 3e édition ?
Nicolas Folmer : On a eu que des beaux plateaux : Maceo Parker, Pink Martini et China Forbes, Mountain Men, Popa Chubby, Eric Bibb, Jean-Jacques Milteau, Roberto Fonseca, Erik Truffaz… Le festival a vraiment pris dans la ville, avec des locaux qui viennent boire un verre après leur journée de travail et profiter des concerts offerts (Brassens le Cubain, Eric Séva et Pierre Durand, Olivier Louvel, Andrea Caparros, Macha Gharibian) ou encore des personnes extérieures qui séjournent à Albertville grâce au festival qui dure cinq jours, soit presque une semaine, notre objectif. Nous avons enregistré quelque 1000 spectateurs payants par soir, ce qui est très bien pour la troisième édition d’un festival de jazz.

©Ilsen Photograpahies

Actumontagne : Ce festival est aussi un projet de territoire. Des projets à venir en lien avec le festival pendant l’année ?
Nicolas Folmer : L’Albertville Jazz Festival n’a effectivement pas été lancé pour n’être qu’un événementiel dans le calendrier de l’été. Des actions sont déjà menées en périphérie du festival, témoignant d’une dynamique en marche. Notamment par le Fort de Tamié, qui a organisé une animation le jeudi matin de sa propre initiative. J’y suis allée et c’était très sympa, avec une partie visite du fort et une partie concert. Comme l’an dernier, Les Saisies ont proposé un concert le samedi avant le festival et prévoient d’autres animations avant le festival l’année prochaine. Il y a eu des afters au bar Le Gaulois, avec le projet afro-jazz de Philippe Codecco. Tout cela est positif. Des actions pédagogiques vont être menées à l’année avec les écoles et le Conservatoire, pas forcément par nous, mais à l’initiative d’autres acteurs.

Public familial pour les concerts offerts de fin d'après-midi ! © Ilsen Photographies

Actumontagne : Peut-on imaginer que vous reprogrammiez le pianiste et crooner Jamie Cullum l’année prochaine, qui était très attendu du public, nous en tête d’ailleurs ?
Nicolas Folmer : Pourquoi pas s’il est disponible ! S’il est en tournée en Chine, impossible. Par contre, s’il tourne en Europe, on peut l’envisager. La programmation, vous savez, c’est très pragmatique !

Propos recueillis par Sophie Chanaron

 

 

 

 

 

 

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