Créé en 2007 par le Club de la presse des Pays de Savoie en hommage au journaliste Philippe Révil, disparu en montagne en 2005, le prix montagne Philippe Révil récompense les meilleures contributions journalistiques sur la montagne, publiées dans l’année dans la presse écrite ou diffusées sur des chaînes de télévision ou les radios. C’est à Saint-Gervais-Mont-Blanc, hôte de la cérémonie, et en présence de l’écrivain Jean-Christophe Ruffin, que les lauréats de la 7e édition ont été révélés, ce 19 décembre. Jean-Luc Baudin, le chef d’orchestre de la soirée rondement menée, a confirmé la notoriété grandissante du prix, qui partage en part égale les 3000 euros de sa dotation pour les trois prix attribués. Il en veut pour preuve cette année, la réception par le Club de la presse des Pays de Savoie de plus d’une centaine d’articles et de reportages audio, TV ou films, certains en provenance d’Italie ou encore du Canada. Après avoir « lu et relu », « vu et revu » ceux qui se détachaient du lot, le jury a décerné son coup de coeur 2013 à Philippe Bonhème, déjà récompensé en 2009, pour son reportage sur le Grand-Saint-Bernard publié en août dans Alpes Magazine dont il est le rédacteur-en-chef. Le prix Montagne de l’audiovisuel est revenu à la journaliste de TF1 Gaëlle Charnay, pour un sujet intitulé La Grave, l’esprit de la montagne. Enfin, celui distinguant un article de presse écrite a consacré le journaliste du Monde et écrivain, Charlie Buffet, pour sa série sur La mondialisation du mont Blanc, parue en août dernier dans le grand quotidien du soir.
Quant au prix France Montagnes, partenaire de l’événement depuis 2011, et qui décerne un prix, il a récompensé Emilie Leturc, journaliste à Pyrénées Magazines, pour Le pic du Midi, star de la Bigorre. les Pyrénées reçoivent le trophée en en quartz naturel du cristallier Joseph Canova « Prix Montagne/France Montagnes » qui était à Sainte-Foy Tarentaise – station mise à l’honneur l’année dernière par Annie Barbaccia journaliste au Figaro avec l’article « Sainte-Foy, en Haute-Tarentaise, paradis d’esthète ».