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Les bénévoles du Kandahar

Deux-cents bénévoles opèrent dans l’ombre du Kandahar, épreuve de coupe du monde de ski alpin se déroulant aux Houches les 3 et 4 février. Membres des ski-clubs de la vallée, de la Compagnie des guides, électriciens, pompiers ou retraités, ils sont les rouages discrets d’une course mythique, dernier rendez-vous du cirque blanc avant les Jeux de Turin.

 "Ce qui me plaît, c’est de donner un coup de main au club (NDLR : club des sports de Chamonix), de lui rendre ce qu’il m’a donné." Lionel Tarantola est l’ancien président du club de ski de fond de Chamonix. Depuis deux ans, il s’est mis au diapason du Kandahar, cette épreuve inscrite au calendrier de la coupe du monde de ski. Sa mission : organiser bénévolement et sous la houlette de quatre attachés de presse, les transferts de journalistes –plus de 200 sont annoncés en 2006- et VIP entre le PC de course basé à Chamonix, le site de compétition des Houches, et les hôtels. L’affaire n’est pas mince. 10 bénévoles se consacrent pleinement et strictement à cette activité durant les deux jours de course.

Comme eux, ils sont des dizaines d’autres à opérer dans l’ombre de la "Verte", avec comme ouvreur Fabien Saguez. L’ancien chef des pistes devenu directeur du club des sports est un peu le manager en chef de l’"équipe Kandahar". Sous "ses ordres", une dizaine d’équipiers pilotent les 200 bénévoles annuels.
"Il y a toujours eu des bénévoles", rappelle-t-il, "mais il y a deux ans, on s’est dit qu’il fallait trouver une formule pour concentrer les informations par rapport à ces volontaires". C’est Frédéric Comte, directeur-adjoint du club, qui s’est proposé. Il a établi une liste des volontaires répartis poste par poste, en fonction des désirs et des compétences de chacun.
A côté des très bons skieurs, chargés de lisser la piste sous le parrainage des professionnels de l’Ecole nationale de ski et d’alpinisme, on trouve donc les plombiers, électriciens et autres "Mac Gyver", dixit Fabien Saguez, ainsi que les distributeurs de flyers, les préposés aux photocopies –trois personnes à plein temps-, les traducteurs…
En janvier 2005, certains bars et commerces chamoniards ont même embrayé derrière les bénévoles.
L’international Kandahar est aussi une grande fête locale !

Laurent Gannaz

Pour les détails sur la compétition www.chamonixsport.com

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