Fabrication de Beaufort chalet d'alpage au col de la Bâthie

Les dessous du fromage Beaufort

Jean-François Villiod, producteur de beaufort, passe l’été au col de la Bâthie. Le 1er août, dans le cadre des Beaufort Expériences, il accueille le public pour échanger sur son métier et dévoiler les coulisses de la fabrication en alpage du célèbre fromage savoyard.

Chaque printemps, Jean-François Villiod est impatient d’aller s’installer avec ses 90 vaches laitières, ses 80 génisses et ses 25 cochons, au col de la Bâthie, versant côté Tarentaise du Beaufortain. Selon le système agro-pastoral propre à ce territoire de montagne, son troupeau va passer entre 120 et 130 jours dans ce site magnifique à plus de 1500 mètres d’altitude. « De là, vous avez le mont Blanc pleine face », s’émerveille toujours l’alpagiste qui fabrique dans les règles de l’art et avec l’aide de deux salariés et d’un stagiaire, du Beaufort Chalet d’alpage, le plus goûteux des trois catégories de Beaufort. 300 meules de fromage sont produites en altitude sur la période. Affinées dans la petite cave au chalet les 15 premiers jours, elles rejoignent ensuite les caves de Monts et Terroirs 16 kilomètres plus bas, à La Bâthie.

Conversations, dégustation et verre de l’amitié
Intarissable sur son métier, Jean-François Villiod, qui est aussi moniteur de ski l’hiver, est toujours partant pour en parler avec les randonneurs de passage qui font halte au chalet pour acheter du fromage. « Mais c’est vraiment à l’occasion de la venue du colporteur des alpages, envoyé par le Syndicat de Défense du Fromage Beaufort dans le cadre des animations qu’il lance l’été, que nous prenons le temps de bien recevoir les visiteurs ». Depuis trois ans, il participe à cette opération grand public rebaptisée cette année, les Beaufort Expériences. « L’an dernier, nous avons servi plus de 70 repas. Un beau moment avec le grand public, très curieux et impressionné par notre quotidien ».
Rebelote cette année, dans une formule différente. « Rendez-vous à l’alpage le 1er août vers 15 heures, après une petite heure de marche depuis le parking. Les gens arriveront à l’heure de la traite de l’après-midi, puis assisteront aux grandes étapes de la fabrication du beaufort dans notre atelier », explique-t-il. Ensuite, place à la dégustation et au verre de l’amitié, moment privilégié pour échanger et aussi s’enivrer des parfums des hauts pâturages  !

Sophie Chanaron

 

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