© Martin Léger

12e Défi de la Forêt à la Tania

Par

— le

La Tania accueillait mercredi 26 février la douzième édition du Défi de la Forêt, un événement mêlant course d’orientation à ski sur l’ensemble du domaine de Courchevel / la Tania, ateliers biathlon et recherche DVA et résolutions d’énigmes. Le tout par équipes de deux à quatre personnes, dans une ambiance conviviale.

« Chaque année, quand on arrive, on file à l’office du tourisme la date du Défi de la Forêt. C’est un événement qui nous plaît beaucoup, pour son côté aventure, pour les énigmes à résoudre, parce que ça nous incite à aller dans des endroits du domaine skiable où on n’irait pas forcément », confie Estelle, une touriste d’Evreux venue avec ses enfants, ces derniers appréciant également beaucoup l’atelier tir à la carabine proposé à l’occasion de cet événement. Il faut dire qu’après les deux sacres olympiques de Martin Fourcade, le biathlon a sacrément la cote en ce moment dans les stations françaises.

© Martin Léger

Bien sûr, ce n’est pas exactement du biathlon, parce que les participants du Défi de la Forêt n’effectuent pas de boucle de ski de fond avant de s’installer sur le pas de tir. Ici, ils sont placés à 10 mètres (contre 50 pour les pros) et la carabine est posée sur un chevalet, offrant ainsi davantage de stabilité. Il n’empêche, avec des plombs qui sortent du canon à 530 km/h, le bruit à l’impact sur la cible permet de s’imaginer, l’espace de quelques instants, dans la peau du double champion olympique.

Recherche DVA et course d’orientation

A quelques mètres de là, au pied du  télésiège du Dou des Lanches, Valérie, accompagnée de ses deux enfants, Ghislain et Maël, vient d’achever l’atelier de simulation de recherche de victimes d’avalanche. « C’est quand même compliqué à trouver, il faut chercher de partout, jugent les enfants. Au départ, on avait la bonne technique – c’est-à-dire faire une recherche en croix – à la fin moins ! Et je pense que dans la réalité, c’est beaucoup plus dur qu’ici, où il n’y avait que dix centimètres de neige à creuser », rajoute Valérie. Concrètement, les participants devaient trouver un DVA (détecteur de victimes d’avalanches) enfoui sous la neige – symbolisant la victime – en moins de quatre minutes, afin d’obtenir le maximum de points sur cet atelier. « On part du principe qu’en réalité, il faut parvenir à sortir la victime de l’avalanche en moins de quinze minutes, parce qu’après ses chances de survie diminuent nettement. Donc là, on a fixé ce seuil de quatre minutes parce qu’après, il faut encore creuser, explique Yann Couillard, l’accompagnateur en montagne en charge de cet atelier DVA. Qui ajoute : « Ce n’est pas une véritable formation à l’utilisation du DVA, mais plus une sensibilisation effectuée de façon ludique. Mais comme généralement les gens sont curieux, ils n’hésitent pas à nous questionner, et ça permet de leur rappeler l’importance d’avoir un DVA ainsi que la pelle et la sonde s’ils sortent en hors-piste. »

© Martin Léger

Hormis ces ateliers DVA et biathlon, les participants devaient également retrouver sept balises disséminées sur l’ensemble du domaine skiable La Tania / Courchevel. « Bien sûr, pour aller plus vite, c’est toujours mieux d’être bon skieur. Mais comme sur l’ensemble du domaine des 3 Vallées, on peut toujours passer d’un secteur à un autre via des pistes bleues, le Défi de la Forêt est vraiment accessible à tous. » Le classement de ce Défi était obtenu en fonction du nombre de balises trouvées, du temps mis pour les trouver, des résultats sur les ateliers et des réponses à des énigmes portant sur les JO de Sotchi. Histoire de prolonger de quelques jours la magie olympique…

Martin Léger

📰 Recevez notre newsletter gratuitement !

Recevez chaque lundi le debrief de la semaine passée !

Suivez-nous également sur Facebook

Territoires liés :