© Martin Léger

1er Derby Classic’Oz

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Oz-en-Oisans accueillait samedi 12 avril la première édition du Derby Classic’Oz, une épreuve comptant à la fois pour le Trophée des Derbys (au même titre que 13 autres courses dont le Derby de la Meije) et comme manche de placement en vue de la 2 Ride Downhill disputée le lendemain, cette dernière consistant en une descente du sommet du Dome des Rousses à Oz village, en ski (ou snowboard) puis en VTT.

Dernière épreuve du Trophée des Derbys – qui fêtait son dixième anniversaire cet hiver – le Derby Classic’Oz se distinguait des autres Derbys en raison du terrain emprunté. « Ce n’était pas un vrai derby dans la mesure où il se disputait sur une piste damée, et non en hors-piste comme les autres épreuves du Trophée, concède Pierre « Le Zèbre » Bidault, l’un des fondateurs et organisateurs de cette tournée qui sillonne chaque hiver les Alpes et les Pyrénées. Cela étant, on est toujours content de retrouver les copains qu’on croise sur les autres derbys, c’était une belle fête. Il y a toujours une notion de convivialité qui est énorme sur le circuit des derbys, de troisième mi-temps, à laquelle on tient énormément.  Ce qui n’empêche pas d’avoir une course qui reste elle assez sérieuse, car il y a beaucoup d’engagement. »

 © Martin Léger

L’engagement, justement, ne fait pas peur à Nicolas, un skieur de Chamrousse qui s’est « préparé les cuisses en allant faire une semaine avant le Derby de la Meije en télémark, pour la première fois. Ça m’a permis de bien tenir physiquement. » Même s’il se disputait sur piste damée, ce Derby Classic’Oz demandait à ceux et celles qui visaient la victoire une excellente condition physique, en raison notamment de l’horaire. En effet, l’épreuve devait se dérouler avant l’ouverture au public des pistes – des Bartavelles, des Rousses et de l’Alpette, trois rouges qui s’enchaînent sur 1500 mètres de dénivelé, du Dôme des Rousses à Oz-station – d’où des départs étalés entre 8h30 et 9h. Or, à cette époque de l’année, la neige ne « décaille » pas avant 10h ou 11h (selon les expositions). Autrement dit, les participants évoluaient sur une piste « béton » au possible, rendant les cinq minutes trente de descente (pour les meilleurs) extrêmement éprouvantes.

Un big air bag avait été installé en front de neige d'Oz  © Martin Léger

Tous les concurrents ne partaient toutefois pas le couteau entre les dents, à l’image de Fabien, venu d’Annecy, et davantage vététiste que skieur. « Ça fait deux mois que je n’ai pas skié, donc je vais y aller tranquillement. Je suis plus dans l’optique de m’échauffer pour l’épreuve de demain, pour reconnaître la piste, mais aussi pour profiter du lever de soleil sur les montagnes. » L’épreuve du lendemain, c’est la 2 Ride Downhill, cette descente allant du Dôme des Rousses à Oz Village, d’abord sur la neige puis en VTT. Or le Derby Classic’Oz servait aussi de manche de placement en vue de cette 2 Ride Downhill.

Alice Ost et Florien Letendeur, lauréats du 1er Derby Classic'Oz  © Martin Léger

Qu’ils soient venus pour l’une ou l’autre de ces deux épreuves, voire les deux, les quelque 100 participants étaient avant tout là pour se faire plaisir et fêter la fin de saison. L’office du tourisme d’Oz avait d’ailleurs mis en place diverses animations en marge de la course : big air bag, fanfare, ou encore concert d’un duo de guitaristes acoustiques -chanteurs au style proche de Ben Harper… le tout sous un franc soleil, donnant à l’une de ces dernières journées de la saison de ski un avant-goût d’été.

Martin Léger

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