Au printemps dernier, à l’issue d’un hiver marqué par le retour massif des skieurs sur les pistes et hors piste après la saison précédente off pour le ski alpin en raison de la crise sanitaire, la Fédération Nationale de la Sécurité et des Secours sur les Domaines Skiables (FNSSDS) a planché sur les améliorations à mener en matière de sécurité dans les espaces gérés par ses membres. Elle a présenté le résultat de cette réflexion lors de son assemblée générale à Chambéry. Ainsi, les opérateurs ont décidé de remettre en valeur le plan des pistes, ce document que l’on glisse facilement dans la poche, mais qui est devenu ces dernières années davantage un support publicitaire qu’un outil d’information et de prévention. Il devrait donc retrouver une certaine neutralité, et surtout libeller clairement les règles de bonne conduite sur les pistes. “De même, en partenariat avec le Ministère des Sports, trois à quatre messages les plus importants en matière de prévention et de sécurité sur les pistes, vont s’afficher de façon plus visible sur le terrain, notamment sur certains pylônes des remontées mécaniques où les flux de skieurs sont les plus denses”, poursuit Joël Retailleau, directeur général de l’Association Nationale des Maires des Stations de Montagne (ANMSM), fondatrice en 2010, de la FNSSDS, à la demande du Ministère de l’Intérieur, avec le soutien de Domaines Skiables de France (DSF), du Syndicat National des Moniteurs du Ski Français (SNMSF), de l’Association Nationale des directeurs de pistes et de la sécurité des stations de sports d’hiver, de l’Association Nationale pour l’Étude de la Neige et des Avalanches (ANENA), de Nordic France et de l’École Nationale des Sports de Montagne. “Nous ne révolutionnons pas le dispositif mais nous essayons d’améliorer ce qui existe avec un affichage plus visible”.
Les acteurs de la sécurité ont également remis sur la table ce que d’aucun pourrait qualifier un serpent de mer : l’harmonisation de la tenue des pisteurs-secouristes pour mieux les identifier et mieux les voir ! “Nous sentons qu’il y a une volonté d’y arriver et la fédération va travailler sur ce sujet pour qu’en 2023-2024, ils soient reconnaissables dans tous les massifs”.
Enfin, sur le port du casque, sans aller jusqu’à une obligation par la loi, la FNSSDS prône l’exemplarité et souhaite que tous les professionnels de la montagne dans l’exercice de leur fonction en soient équipés.
C’est par ailleurs cette semaine, à quelques jours des vacances de fin d’années françaises, que la campagne annuelle de prévention menée par le Ministère des Sports et la FNSSDS, va être lancée, relayée pendant la saison par des animations en station.