L’Isère regorge de lacs d’altitude, où l’on pratique une pêche sportive. Un guide de pêche de la fédération nous dévoile l’un de ses spots préférés : les lacs des Sept-Laux.
“Le plateau des Sept-Laux comprend en fait douze lacs, qui recèlent beaucoup de salmonidés. Ceux de la partie nord, plus grands et plus profonds, abritent des poissons de grande taille, comme des cristivomers Dans ceux du côté sud, plus petits et plus sauvages, vivent des truites fario, des truites arc-en-ciel, des ombles chevaliers et des saumons de fontaine”, expose Victor Damin, guide de pêche et animateur à la fédération départementale.
Deux itinéraires sont possibles pour accéder à ces magnifiques lacs aux eaux limpides : côté nord par Fond-de-France et côté sud par Le Rivier-d’Allemond. Dans les deux cas, la montée dure environ trois heures. Le conseil de Victor Damin : dormir sur place — soit en bivouac, soit au refuge des Sept-Laux — car la pêche est meilleure tôt le matin ou en fin de journée.
Côté techniques de pêche, pas de règle absolue. “Moi je préfère les leurres artificiels, c’est-à-dire les imitations de poissons. Mais parfois, je passe aux appâts naturels, si je n’ai pas de résultat. Il faut s’adapter aux conditions du moment, qui peuvent varier d’un jour à l’autre”.
En général, la pêche est bonne dans les lacs des Sept-Laux, relativement peu fréquentés par les pêcheurs, du fait de l’accès sportif. Le site bénéficie d’un superbe paysage, avec vue sur le rocher Blanc et le pic de la Belle Étoile. Il donne souvent l’occasion de voir des marmottes et des bouquetins, qui fréquentent les lieux quand ils ont retrouvé leur tranquillité, le matin et le soir.
Jeanne Palay
