Etape incontournable de la coupe du monde de skicross entre 2004 et 2013, les Contamines-Montjoie retrouvent du 21 au 26 mars 2022 la crème (ou presque) de la discipline, avec la finale du circuit coupe d’Europe et le championnat de France.
« Ça reste un parcours assez technique par rapport aux autres étapes de Coupe d’Europe, avec douze à quatorze modules dont deux gros sauts de 15-20 mètres de long, onze virages dont deux negative turns (virages en dévers, très techniques). On utilise la même piste que celle de la coupe du monde il y a quelques années – entre la bleue de la Variante et le stade de slalom François Bonlieu – si ce n’est que c’est un peu plus court (900 m de long contre 1,2 km à l’époque, et 50 secondes de course au lieu de 1 minute 5 secondes). Mais il y a toujours un côté Kitzbühel du skicross », affirme Tobie Jacquemoud, moniteur de ski aux Contamines-Montjoie et surtout délégué technique à la Fédération internationale de ski pour le skicross.
Autant dire qu’il y aura du gros spectacle en perspective, surtout quand on sait que la France figure parmi les meilleures nations mondiales (à deux épreuves de la fin de la saison, Terence Tchiknavorian et Bastien Midol sont 2e et 3e du classement général de la coupe du monde, Jade Grillet-Aubert 5e ). A noter que la piste utilisée est la même pour le championnat de France (le mercredi 24, avec qualifications le matin et finales l’après-midi) et pour la finale de la coupe d’Europe (qualifications jeudi 25, finales vendredi 26). « Elle nécessite environ dix jours de travail : d’abord huit jours pour le shaper avec sa dameuse, puis deux jours pour la finalisation à la pelle, avec quatre ou cinq personnes », précise Tobie Jacquemoud.
Ces six jours de compétition (en incluant les entraînements, du dimanche au mardi) serviront en quelque sorte de répétition grandeur nature, puisque la coupe du monde devrait normalement être de retour aux Contamines-Montjoie lors de l’hiver 2023-24.