L’Alpe, l’Université Grenoble Alpes et le musée Dauphinois lancent un festival dédié à la montagne en avril 2025

Du 11 au 13 avril 2025, le Musée dauphinois lance le premier Festival d’histoire de la montagne. Un événement gratuit, ambitieux et inédit, qui met en lumière la mémoire des territoires alpins à travers une programmation mêlant sciences humaines, arts, balades et rencontres.

Trois jours pour explorer les mondes d’en haut

Organisé en partenariat avec l’Université Grenoble Alpes (les bibliothèques universitaires, le Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes) et la revue L’Alpe (éditions Glénat), et avec le soutien de la fondation Petzl, ce festival biennal s’adresse autant aux spécialistes qu’au grand public. Le point d’entrée : la montagne et son histoire comme terrain d’expériences, de récits et de savoirs. L’objectif est à la fois de traiter de l’histoire des Alpes sur le temps long tout en inscrivant ce regard sur le passé dans les questions contemporaines, actuelles et d’avenir.

Si son épicentre reste le Musée dauphinois, le festival essaime aussi dans d’autres lieux partenaires de la ville de Grenoble. Jean-Pierre Barbier, président du Département de l’Isère, souligne l’ambition du projet : « Ce festival vise à faire connaître les productions scientifiques et artistiques autour des Alpes, et à les mettre en perspective avec les enjeux contemporains des territoires de montagne ».

Une montagne d’expériences à partager

Le thème retenu pour cette première édition, « Expériences« , évoque les rapports sensibles, pratiques et intellectuels que les sociétés humaines entretiennent avec les milieux montagnards. Car ici, tout part de la pente : elle façonne les usages, les savoir-faire et les imaginaires.

Des chercheurs y croisent des artistes, des écrivains, des guides, mais aussi des passionnés de nature et d’histoire. Parmi les moments forts, le public pourra assister à une rencontre avec Paul Petzl, PDG du groupe éponyme et parrain du festival, et Mathis Dumas, guide de haute montagne et photographe-aventurier, connu notamment pour avoir accompagné l’influenceur Inoxtag dans son ascension de l’Everest.

Une programmation en mouvement

L’événement ne se limite pas aux murs du musée. Le dimanche 13 avril, l’écrivain et philosophe Simon Parcot, surnommé le “philosophe des sentiers”, guidera une balade-philo sur les hauteurs de la Bastille, à la rencontre des paysages et des idées.

Pour clore ces trois jours, un concert du Duo Vargoz, consacré aux musiques traditionnelles alpines, se tiendra avant la remise du prix du festival.

Rencontres, tables rondes, films, balades-philo, concerts, expérimentations, le festival se déclinera autour de plusieurs thématiques du vendredi 11 avril au dimanche 13 avril :

  • Numériser le passé : pour quoi faire ? (vendredi 11 avril)
  • L’histoire et l’archéologie semelles au vent (samedi matin 12 avril)
  • L’alpinisme, une expérience des limites à partager (samedi après-midi 12 avril)
  • La montagne des cinq sens (dimanche après-midi 13 avril)

Le programme complet est consultable sur le site de la revue L’Alpe (éditions Glénat).

Une ouverture vers d’autres altitudes

Le Festival d’histoire de la montagne entend aussi dépasser les seules Alpes françaises. En intégrant d’autres territoires d’altitude dans ses comparaisons, il adopte une approche élargie et féconde. L’histoire longue des populations montagnardes se retrouve ainsi articulée aux grands défis actuels : transitions écologiques, préservation des milieux, mutations culturelles.

Ce croisement des disciplines – de l’histoire à la géographie, de l’anthropologie aux arts visuels – constitue l’ADN de ce nouveau rendez-vous grenoblois, qui pourrait bien s’inscrire durablement dans le paysage culturel alpin.

📰 Recevez notre newsletter gratuitement !

Recevez chaque lundi le debrief de la semaine passée !

Suivez-nous également sur Facebook

Avatar de

Territoires liés :