Isère Attractivité au front pour la saison d’hiver

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Pas de Rencontres de l’Attractivité avec public ce 22 octobre au World Trade Center de Grenoble en raison de la reprise de l’épidémie de Covid-19, mais en revanche maintien des conférences enregistrées en vue de leur diffusion à partir du 3 novembre sur le site de l’événement.

En préambule, Jean-Pierre Barbier, président du Département et Chantal Carlioz, vice-présidente, en charge du tourisme, de la montagne et des stations, présidente de l’agence d’attractivité (ex-Isère Tourisme) ont fait un point à quelques semaines du coup d’envoi de la saison d’hiver 2021, locomotive touristique.

Le tourisme confronté à de profondes mutations structurelles (changement climatique, renouvellement des clientèles…), subit depuis le printemps dernier les conséquences du Covid-19. « 11 000 postes en lien avec le tourisme ont été supprimés au premier semestre en Isère », se désole le président Barbier soulignant tous les soutiens que le Conseil départemental avait engagés pour défendre ce secteur économique. Il représente 24 500 emplois et génère sur le territoire près de 1,4 milliard de consommation touristique. « En deux mois et demi de confinement, le tourisme en Isère a perdu près de 20% de son chiffre d’affaires annuel », rappelle Chantal Carlioz.

Les orateurs des Rencontres de l’Attractivité ©Isère Attractivité

Après un été bien meilleur qu’attendu grâce à la mobilisation générale, avec des nuitées touristiques françaises en hausse de 15%, le Département défend la saison d’hiver sur tous les fronts. « Le protocole sanitaire, qui devrait être adopté par toutes les stations et coordonné par le préfet de Savoie, s’inspire en grande partie des préconisations des stations de l’Isère et notamment des Deux-Alpes », se félicite la présidente d’Isère Attractivité, rappelant qu’aucun cluster n’avait été à déplorer en montagne l’été dernier, en dépit de l’affluence.

Sur le plan de la mobilité, le Département, en lien avec la CCI et les cars VFD, planche sur un mountain pass incluant le prix du transport depuis Grenoble et Lyon, le forfait de ski et l’hébergement sur un court séjour dans une quinzaine de stations iséroises.

Enfin, sur la communication, après avoir mis 600 000€ de budget pour la promotion de la destination l’été dernier, ce sont 900 000€ qui vont être consacrés à la saison d’hiver. « On participe à la campagne de communication nationale orchestrée par France Montagnes et Atout France, mais nous allons aussi faire une campagne TV spécifique Alpes Is Here en janvier parce qu’il va y avoir une concurrence féroce entre les stations pour capter la clientèle française », explique Chantal Carlioz.

Signature de la convention Chaire Altitude Montagne & Santé lors des Rencontres de l’Attractivité©CD38

La preuve scientifique de la promesse

En matière de stratégie à moyen et long terme, le Département souhaite faire émerger la destination climatisme du XXIe siècle, à l’appui d’une étude menée par UGA (Université Grenoble Alpes), l’Inserm et le CHU sur les bienfaits de la moyenne altitude pour la santé.
Cette orientation est légitime pour l’exécutif départemental, citant en référence les stations thermales d’Uriage et d’Allevard, les sanatoriums de Saint-Hilaire-du-Touvet ou encore le climatisme à Villard-de-Lans.

« Depuis trois ans, la collectivité territoriale iséroise développe toute une stratégie autour du bien-manger avec 900 produits locaux labellisés Alpes Is Here. Nous sommes également engagée dans une stratégie autour du bien-bouger avec la pratique du vélo et le bien-vieillir dont le projet sur le maintien à domicile a été primé au niveau national », se félicite l’élue départementale.

La preuve scientifique de la promesse

Pour apporter la preuve que l’Isère est bien un territoire de bien-être et de santé, le Département travaille avec l’UGA, avec laquelle une convention a été signée ce 22 octobre : collectes de données, applications tests sur les quatre massifs avec des publics ciblés (sportifs, jeunes, résidents ou touristes) et ensuite réalisations concrètes expérimentales en plaine comme en montagne, du bienfait de l’altitude. « Les crises nous obligent à être toujours en mouvement pour que collectivement nous transformions cette période d’incertitude en période d’ouverture dans laquelle le Département va s’affirmer comme un territoire de bien-être et de santé ».

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