À une semaine de la rentrée des classes, l’heure est aux premiers bilans de l’activité touristique estivale en France. Selon les données ANMSM*, cet été encore, la destination montagne confirme son attrait auprès des vacanciers après des saisons estivales 2021 et 2022 très réussies. Sur la période du 8 juillet au 2 septembre, le taux d’occupation est de 60% au global mais très variable suivant les massifs. Ainsi, dans les Alpes du Nord, il avoisine les 60% en progression de 2,5%, alors qu’il est en léger retrait (-1%) dans les Alpes du Sud, où il s’élève à 58%. Ce taux bondit à 74% pour la première semaine d’août, traditionnellement la plus chargée.
Jean-Luc Boch, le président de l’Association nationale des maires de stations de montagne (ANMSM), se félicite que la montagne ait une nouvelle fois su apporter ce que les vacanciers recherchent l’été : nature, ressourcement, détente en famille, mais également de multiples activités pour tous les profils sans oublier les nombreux événements organisés en stations. “Dans un contexte marqué par une canicule intense, l’altitude permet d’échapper à la chaleur de plus en plus marquée l’été, et face à l’inflation, la montagne s’impose l’été comme une destination très concurrentielle”, souligne-t-il.
En matière d’hébergements, les établissements hôteliers (+1,3% pour le taux d’occupation) et les hébergements de particuliers à particuliers (+2,6%) ont particulièrement eu le vent en poupe cette saison. À l’inverse, les résidences de tourisme et les villages vacances affichent un bilan plus mitigé avec un taux d’occupation en léger recul.
Un chiffre éloquent confirme l’engouement pour la montagne estivale : selon une étude du cabinet MKG, le chiffre d’affaires de l’hôtellerie nord-alpine a bondi de plus de 13% par rapport à l’été 2022, de +7,7% pour ses homologues du Jura, des Vosges et du Massif Central, et de +7% dans les Pyrénées.
*établies par le cabinet G2A sur la base de 560 074 lits représentant le marché de la montagne