Le ski séduit toujours !

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A l’occasion de son congrès annuel, en fin de semaine dernière à Toulon, Domaines Skiables de France (DSF) a dévoilé les chiffres de fréquentation de l’hiver 2022-23. En dépit d’un contexte compliqué (enneigement plutôt faible, calendrier des vacances scolaires peu favorable, contexte économique et social difficile), les stations françaises ont bien résisté. Elles affichent certes un léger recul (moins 5 % par rapport à l’hiver 2021-22, qui avait été bon en termes de fréquentation), mais conservent leur deuxième place mondiale derrière les Etats-Unis mais devant l’Autriche, l’Italie et la Suisse, avec un total de 51 millions de journées-skieurs. La situation apparaît néanmoins très contrastée entre les stations d’altitude qui ont pu tirer leur épingle du jeu, et celles de basse altitude ayant subi une baisse de fréquentation plus importante en raison des aléas d’enneigement.

© Martin Léger

Les recettes de billetterie sont restées stables, pour s’établir à 1,6 milliards d’euros TTC. Et ce malgré des charges qui ont augmenté de façon spectaculaire, entre hausse des salaires (+ 7% en moyenne) et l’explosion des coûts de l’électricité, qui ont été multipliés par cinq voire dix, notamment pour tous ceux qui n’avaient pas pu renégocier leurs contrats avant l’automne 2022. Mais les efforts de sobriété énergétique et de réduction globale des consommation d’électricité (dans le cadre plus général des engagements pris par la profession à l’automne 2022) ont permis de limiter l’impact de cette hausse du coût de l’énergie.

© Martin Léger

L’hiver 2022-23 aura aussi été marqué par le retour massif des clientèles étrangères, enfin débarrassées des restrictions sanitaires (les Britanniques en tête, suivis des Néerlandais, des Belges et des Suisses) mais aussi par la mise en avant du savoir-faire des domaines skiables pour optimiser la qualité des pistes, malgré un enneigement globalement mauvais. Rappelons que la météo a été particulièrement difficile en début d’hiver, avec par la suite un déficit de précipitations ayant conduit, selon Météo-France, à un déficit d’enneigement record sur quasiment tous les massifs, à l’exception des Alpes du Sud.

Photo de une : © Actumontagne

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