En concertation avec le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) et le Comité paralympique et sportif français
(CPSF), les présidents des Régions Auvergne Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur ont annoncé qu’ils souhaitaient proposer au mouvement sportif et à l’État de porter une candidature commune au Comité International Olympique (CIO) pour accueillir les épreuves des Jeux Olympiques et Paralympiques d’hiver de 2030. Un coup de théâtre car les deux régions voulaient présenter une candidature pour des Jeux plus lointains.
A l’heure où l’économie des sports d’hiver fait l’objet de nombreux reproches sur sa lenteur en matière de transition écologique et que la promesse de Paris 2024 de réaliser des Jeux verts peine à convaincre les experts, Laurent Wauquiez et Renaud Muselier insistent sur leur ambition de prendre en compte les enjeux environnementaux.
Interviewés en exclusivité par notre confrère du Dauphiné Libéré, Laurent Wauquiez et Renaud Muselier, parlent respectivement de « faire les premiers JO d’hiver durables » et « d’inventer de nouveaux Jeux », soulignant que cette candidature alpine permettra de construire très peu d’infrastructures, car elles existent presque déjà toutes. Plusieurs athlètes ont manifesté leur enthousiasme à l’égard de ce projet commun, comme Martin Fourcade, Alexis Pinturault, Marie Bochet ou Arthur Bauchet.
Même si chacune des régions a déjà bien travaillé sur le projet, il va falloir se retrousser les manches et faire vite pour monter un dossier solide. C’est en effet en 2024, juste avant les JO de Paris, que le CIO doit choisir la ville ou le territoire hôte pour ceux de 2030 ( et probablement 2034). La Suède, qui n’a encore jamais accueilli l’événement, et Salt Lake City sont candidates déclarées.
