L’activité Moonbikes dans au moins 17 stations l’hiver prochain

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Passé en 18 mois, de zéro à plus de 3 millions d’euros de chiffre d’affaires, Moonbikes le fabricant annecien de scooter électrique sur neige poursuit sur sa lancée. Son activité est dopée par l’export, où la start-up créée en 2018 par Nicolas Muron, réalise aujourd’hui 80% de ses ventes. Quelque 500 Moonbikes, fabriquées à Marignier en Haute-Savoie au sein des usines Bosch, ont déjà été vendues. Les Etats-Unis, la Suède et l’Autriche font partie du trio de tête des amateurs de ce snowbike à propulsion électrique breveté. La France suit avec une demande soutenue du marché, mais qui doit composer avec un encadrement législatif très strict.

Ce véhicule innovant, propre et léger – 80 kg quand une motoneige dépasse les 200 kg- reste en effet assimilé aux engins motorisés, dont la circulation sur neige à des fins de loisirs est interdite en montagne depuis 1991. Elle n’est autorisée que sur des terrains délimités et ayant fait l’objet d’une autorisation spécifique du maire. D’où la création de Moonbikes Parks où les Moonbikers peuvent effectuer des balades encadrées. Pour cet hiver 2022-2023, 17 stations tricolores au moins proposeront l’activité, dont Bessans en Haute-Maurienne Vanoise, La Giettaz dans le Val d’Arly et La Mongie dans les Pyrénées parmi les nouvelles destinations conquises par cette mobilité verte en milieu enneigé. Les prestataires disposent d’une flotte allant de 6 à 12 Moonbikes en moyenne (à partir de 8900€ HT), qu’ils vont pouvoir désormais acheter en leasing, Moonbikes lançant une offre en la matière.


Sur son marché domestique, la jeune entreprise mise aussi sur le créneau des véhicules utilitaires à destination des hébergeurs, restaurateurs ou domaines skiables. Le modèle pro est capable de progresser sur des pentes à 40% d’où de nombreuses applications possibles, même en altitude. A ce jour, des professionnels dans une dizaine de stations françaises ont troqué leurs motoneiges thermiques contre des Moonbikes. A la clé une meilleure empreinte carbone mais aussi des économies en maintenance, selon Hervé Browne, le directeur général Europe, le Moonbike étant constitué de 200 pièces seulement contre près de 2000 pour une motoneige, sans compter les gains sur les carburants. L’envolée des prix de l’énergie électrique, nécessaire au rechargement des batteries ne semble pas l’inquiéter outre mesure !

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