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Ski de randonnée : le pic Blanc du Galibier

Tout près du col du Lautaret, le pic Blanc du Galibier se prête parfaitement à un ski de rando plaisir accessible à tous. Pas de gros dénivelé, pas de pente raide, juste le bonheur d’être là. Et du sommet, à près de 3 000 mètres d’altitude, une vue somptueuse sur le massif des Écrins.

Cette course de ski de rando démarre juste après le col du Lautaret (en venant de Grenoble), après le premier paravalanche, à gauche en descendant. Le départ en altitude (1 980 m) garantit un enneigement précoce et tardif, sans risque de porter les skis. Du fait de l’altitude, nous sommes également au-dessus de l’étage de la forêt, donc il n’y a pas de passage délicat à négocier entre les arbres : aucun obstacle, la voie est libre devant nous.

Nous voilà partis en pente douce, en oblique vers la gauche. Après avoir remonté quelques bossettes, nous empruntons un vallon assez large qui se redresse un peu entre deux barres rocheuses. L’occasion d’admirer le beau calcaire ocre du massif des Cerces. Une fois sortis du défilé, nous retrouvons une inclinaison plus douce et nous découvrons le pic Blanc du Galibier au loin. Mais nous ne sommes pas encore à son pied, loin s’en faut. Avant de l’atteindre, il nous reste quelques mamelons à caresser en douceur avec  nos peaux de phoque. De rondeur en rondeur, nous arrivons en bas de la pyramide sommitale. Une centaine de mètres plus raides (30 à 35°) nous attendent pour arriver au sommet. De là, à 2 955 mètres d’altitude, nous découvrons une vue magnifique sur le massif des Écrins juste en face de nous (Meije, Râteau, barre des Écrins…), ainsi que sur le mont Viso, les aiguilles d’Arves… Mais ce belvédère exceptionnel est malheureusement très venté. Nous décidons de ne pas nous attarder et de redescendre en bas de la pyramide sommitale pour notre pause déjeuner. Nos premiers virages sont dynamiques (virages sautés), puis ça se calme très vite.

Neige transformée à tous les étages

Après notre pause casse-croûte face aux Écrins, il nous reste une grande descente en neige transformée, où les skis tournent tout seuls : que du bonheur !  Un mamelon succède à un autre dans une euphorie grandissante. Le plaisir du ski de rando sans aucun stress ni galère, ce n’est pas si fréquent sur toute une course !

Vers la fin de la descente, deux solutions. Soit on reprend le même itinéraire qu’à la montée, soit on passe plus à droite pour rejoindre un petit couloir plus raide (35° sur une centaine de mètres). Nous optons pour cette option, un peu plus sportive, mais néanmoins  pas exposée. Il ne nous reste plus qu’à faire une grande traversée vers la gauche (sans pousser sur les bâtons) pour rejoindre la voiture, le sourire en bandoulière.

Vu le faible dénivelé (environ 1 000 mètres) et l’orientation sud-est, pas besoin de partir  avant l’aurore. Chausser les skis vers 8  heures du matin permet d’arriver au sommet vers 11 heures. Inutile de partir plus tôt, la neige ne serait pas encore transformée à la descente. Que du plaisir, on vous dit !

Jeanne Palay
Note : Pour vous faire accompagner : bureau des guides de La Grave au 04 76 79 90 21.
Carte : IGN Top 25 n°3435 et Valloire

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