Les centres de vacances représentés par Savoie Mont Blanc Juniors, Isère Drôme Destination Juniors, l’UNAT Auvergne-Rhône-Alpes et Sancy Dôme Juniors, en appellent à l’Etat face aux difficultés qu’ils rencontrent depuis le début de l’épidémie de Covid-19. Fermés depuis un an, ils ont besoin d’être soutenus pour tenir jusqu’à l’été, voire pour continuer à exister.
Première région d’accueil de colonies de vacances et de classes de découverte en France, Auvergne-Rhône Alpes compte un peu plus de 400 centres d’hébergement collectif, dont beaucoup en montagne. L’essentiel de leur clientèle est celle des scolaires.
Ce secteur du tourisme social et solidaire est un maillon majeur « de la cohésion sociale et de la construction de notre jeunesse », rappellent dans leur lettre ouverte au Président de la République et au gouvernement, les responsables de ces structures. Non seulement elles assurent des missions d’intérêt général, mais elles garantissent de l’activité à l’économie locale, notamment dans les périodes de moindre fréquentation touristique (janvier, printemps, automne).
Leurs représentants demandent entre autres aux pouvoirs publics de rendre obligatoire les séjours scolaires dans le cursus des élèves ; de porter un discours volontariste auprès du corps enseignant des différents degrés en faveur des classes de découvertes, notamment en les incitant à travailler d’ores et déjà sur ceux de l’année scolaire 2021/2022 ; d’encourager les communes et intercommunalités à soutenir les départs en classes de découvertes et à organiser des séjours vacances. A plus court terme, elles plaident pour renouveler le dispositif vacances apprenantes sur toutes les périodes de vacances scolaires. Puis ensuite de créer un dispositif similaire pour rendre les séjours en vacances accessibles au plus grand nombre.
Les centres de vacances auralpins demandent, compte tenu de leur caractère saisonnier, l’indemnisation des charges fixes de leurs équipements (loyers) et le maintien des mesures d’aide existantes jusqu’au redémarrage d’une activité au niveau suffisant pour financer les structures, soit début 2022 au mieux. « Les aides actuelles (Fonds de Solidarité, activité à temps partiel) n’atteignent pas les seuils suffisants, et n’offrent aucune garantie dans la durée ».
La solution n’est pas davantage selon eux du côté des PGE qui créent de la dette à des structures déjà économiquement fragiles.