Dans un communiqué publié aujourd’hui, Domaines Skiables de France, qui déplore le mutisme du gouvernement à moins de 48 heures de l’échéance du 7 janvier, et estime que « l’heure n’est plus à l’hésitation ni aux approximations permanentes », souhaite que « les premières autorisations (d’ouverture des remontées mécaniques) soient données dès maintenant suivant la situation sanitaire de chaque département. »
Le syndicat des exploitants de remontées mécaniques met en avant le caractère peu dangereux du ski alpin en termes de contaminations potentielles : « Afin d’évaluer l’efficacité des protocoles, Domaines Skiables de France propose au gouvernement que ces ouvertures soient accompagnées des évaluations préalablement à la période des vacances scolaires. A ce jour, aucune étude ne prouve que des activités individuelles à l’extérieur, au grand air, soient à risque (y compris sur les remontées mécaniques où le masque sera obligatoire). Voilà donc une occasion de le vérifier en toute impartialité. »
Mettant en avant les énormes pertes accusées par les territoires montagnards depuis le début de la crise sanitaire (3 milliards d’euros de chiffres d’affaires : 1,4 milliards en fin de saison dernière et 1,6 milliards depuis le début de l’hiver 2020-21), Alexandre Maulin, le président de DSF, exhorte le gouvernement à agir : « Compte tenu de la situation sanitaire actuelle, nous demandons expressément l’ouverture au 7 janvier des domaines skiables situés dans les régions où la situation le permet. Il est temps que le gouvernement jette un regard objectif sur ce dossier et respecte la parole donnée d’ouvrir le 7 janvier, car plus rien ne justifie que l’on interdise une activité qui se déroule en plein air et avec des protocoles sanitaires adaptés. Nos propositions sont concrètes, maintenant c’est au gouvernement d’agir ».
Photo de une : Des pistes sans skieurs pendant les vacances de Noël 2020 pourtant bien enneigées… © Actumontagne