Après une édition 2020 transformée en une « simple » Maxiavalanche (départ du Dôme des Rousses et arrivée à l’Alpe d’Huez, soit 7 km et 1000 m de dénivelé négatif), ce qui était déjà très bien au vu du contexte, les pilotes auront la joie de retrouver cette année le format historique, samedi 10 et dimanche 11 juillet. A savoir un départ du Pic Blanc, à 3330 m d’altitude, et une arrivée à Allemond, 20 km et 2600 m de dénivelé plus bas.
Contraintes sanitaires obligent, la participation sera un plus réduite que dans « le monde d’avant » (600 pilotes au lieu de 2000), et beaucoup plus franco-française (à cause aussi de la concurrence d’épreuves de coupe du monde ce week-end). Mais « grâce » aux dernières semaines bien chargées en précipitations, les conditions s’annoncent idéales avec un glacier nettement mieux enneigé que ces dernières années. Le programme sera également plus compact qu’à l’accoutumée, avec les manches de placement (pour déterminer l’ordre sur la grille de départ) le samedi, et les finales le dimanche. Les top riders (dont le Haut-Savoyard Kilian Bron, vainqueur le week-end dernier de la Mountain of Hell aux 2 Alpes, et qui tentera de devenir le premier pilote à remporter ces deux descentes marathon la même année) s’élanceront à 9h, avant la e-Mega (VTTAE) à 9h15, la Mega Ladies à 9h30 et la Mega Challengers (soit les autres pilotes) à 9h35.
A noter que les riders présents toute la semaine à l’Alpe d’Huez ont pu se lancer, hier et aujourd’hui, à l’assaut de la Mega 10 000 record, un challenge consistant à cumuler 10 000 mètres de dénivelé négatif en deux jours sur l’Alpe d’Huez Grand Domaine ! Le comptage s’effectuait avec le captage de la puce chrono (de la plaque de la Mega) au départ du Dôme des Rousses, avec une arrivée au choix à l’Alpe d’Huez (arrivée de la manche de placement) ou Allemond (arrivée de la course du dimanche).
Photo de une : Le départ de la Mégavalanche 2018 © Hoshi Yochida