Une journée aux Mondiaux de Courchevel-Méribel 2023

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Grand soleil et froid sec ce mardi 8 février pour l’épreuve du jour : le Super-G féminin sur la piste du Roc de Fer de Méribel. Les Mondiaux en sont à leur troisième jour. La veille, sur la piste de l’Éclipse à Courchevel, hôte des épreuves masculines, Alexis Pinturault a répondu présent à la maison. Sa médaille d’or en combiné fait du bien à tout le monde, supporters compris. Et on se dit qu’il y aura peut-être foule pour aller encourager les filles, Tessa Worley en tête, même si la puce du Grand-Bornand est plutôt attendue sur le géant. On prend donc un peu de marge depuis la vallée pour rallier Brides-les-Bains. La ville thermale au pied de Méribel est l’une des portes d’accès à privilégier quand on arrive en voiture en Tarentaise. Médias et athlètes y résident pour la quinzaine. La télécabine de l’Olympe, créée pour les JO d’Albertville est gratuite pour l’occasion. Elle achemine en vingt minutes environ ses passagers pile à la Chaudane, l’épicentre de la compétition.

La télécabine de l’Olympe, une montée douce et champêtre vers le site de compétition à Méribel depuis Brides-les-Bains

Le site est déjà baigné de soleil. Il n’y a pas encore foule. Les journalistes s’installent tranquillement dans leurs zones respectives ; dans les loges VIP, les partenaires de l’événement accueillent leurs premiers invités, les spectateurs arrivent par grappes du côté des tribunes, beaucoup skis aux pieds, car comme nous l’a rappelé Gilles Léonard, le directeur de l’office de tourisme, croisé près de loges VIP, seul 1% du domaine skiable est réservé à l’événement. Les skieurs peuvent donc largement profiter des pistes, et même s’approcher de très près des filets dans les zones réservées, pour suivre le passage des coureuses.
Au pied de la piste du Roc de Fer, qui scintille sous la tempête de ciel bleu, l’ambiance est légère. A quelques minutes du coup d’envoi, les tribunes sont remplies à 80%. Il faudra sans doute attendre la descente ou le slalom, les disciplines les plus populaires du ski alpin, pour qu’elles soient pleines à craquer ! On y croit pour les filles. Verdict samedi matin pour leur épreuve de descente.

Il n’y a pas d’âge pour agiter les drapeaux et supporter les filles de l’équipe de France !

La patrouille de France vient survoler les lieux et à 11h30, c’est parti pour le Super-G, avec 37 skieuses au départ, dont quatre tricolores : Romane Miradoli, Laura Gauché, Tessa Worley et la jeune Karen Smadja Clément. Logiquement, elles remportent à l’applaudimètre le concours, comme le nombre de petits drapeaux s’agitant lorsque les concurrentes arrivent au sommet du stade, pleine face ! Le public, majoritairement français, est un brin chauvin mais salue, certes moins bruyamment les performances des skieuses signant les chronos les plus rapides.

Tessa Worley est la meilleure française. Elle termine 9e d’un Super-G remporté par l’Italienne Marta Bassino. Cette dernière offre un deuxième titre à son pays après celui de Federica Brignone, lundi sur le combiné. Mikaela Shiffrin, la numéro 1 mondiale, est bien revenu dans le coup après son combiné manqué, elle est deuxième. Cornelia Huetter et Kajsa Vickhoff Lie, ex-aequo, se partagent la médaille de bronze. Un beau podium !

©Agence Zoom/Courchevel Meribel 2023

Cette épreuve courte, puisque disputée en une seule manche, laisse le temps d’aller déambuler dans les allées du village, en accès libre. Les partenaires ont prévu des animations sur leur stand, avec de nombreux lots à gagner, comme ces deux cloches mises en jeu par l’Association des Fromages Traditionnels des Alpes Savoyardes (AFTAlp), d’une valeur de 500 € chacune. Elles sont fabriquées par la fonderie Devouassoud à Chamonix et par un maître-artisan bourrelier du Grand-Bornand.

Sur le stand de l’Association des fromages de Savoie, il y a huit fromages AOP ou IGP à déguster. ce mercredi Joël Duclos, ancien patron de la coopérative laitière de Moütiers et Maxime Mathelin en charge du markegint au Syndicat de Défense du Beaufort, étaient en première ligne !

La facétieuse Toya, la mascotte des championnats, n’est jamais très loin et toujours disponible pour un petit selfie, preuve irréfutable de sa présence à un événement rare dans les montagnes françaises car accueilli seulement cinq fois depuis sa création en 1931 : Chamonix (1937 et 1962), Grenoble (1968, année où les Jeux olympiques faisaient également office de Mondiaux) Val-d’Isère (2009) et donc Méribel-Courchevel (2023).

Toya, la mascotte de l’événement, toujours dispo devant les objectifs !

Les championnats du monde durent jusqu’au 19 février, il est encore temps de venir y assister, d’autant plus que la météo est annoncée superbe au moins jusqu’à mercredi prochain…

Des navettes depuis les grandes villes de la région

Le Comité d’organisation a mis en place un plan de mobilité pour faciliter le transport du public et limiter l’impact carbone. Ce sont, chaque jour, 80 cars depuis Lyon, Grenoble, Chambéry, Annecy, Albertville et Moutiers entre autres qui sont déployés pour acheminer en moyenne 4 000 spectateurs sur les sites de compétitions. Les billets sont réservables sur le site officiel des championnats du monde.

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