Au Nid d’Aigle, un mémorial pour les victimes du Malabar Princess et du Kangchenjunga

C’est près du refuge du Nid d’Aigle, à 2412 m d’altitude, que la commune de Saint-Gervais Mont-Blanc a choisi d’installer le monument à la mémoire des victimes des crash de deux avions d’Air India en 1950 et 1966 dans le massif du Mont-Blanc. Cette stèle a pris la forme d’un cairn, empilement de pierres servant de balise en montagne.

Elle a été dévoilée aujourd’hui à l’Unesco à Paris par le Premier ministre indien Narendra Modi, où ont été conviés un millier d’Indiens vivant en France. Un discours du maire de Saint-Gervais, Jean-Marc Peillex, a été diffusé pendant la cérémonie, retransmise en direct par nos confrères de 8 Mont-Blanc.

Flashback. Le Malabar Princess, qui effectuait la liaison Bombay-Londres s’écrase le 3 novembre 1950 sur les pentes du mont Blanc. Aucun survivant parmi les quarante passagers et les huit membres d’équipage de l’avion. L’opération de secours, menée par deux caravanes, l’une partie de Chamonix, l’autre de Saint-Gervais, se solda par la mort de René Payot, le guide de la première cordée, emportée par une avalanche. Les cinq sauveteurs de la seconde cordée, qui réussirent à atteindre le lieu de l’épave le 8 novembre, devinrent des héros. La deuxième catastrophe, le 24 janvier 1966, est celle du vol 101 Bombay-New-York via Genève. À son bord ce cet avion de ligne, 117 passagers et membres d’équipage, tous tués dans l’accident.

Ces deux accidents ont depuis le début alimenté la chronique, des objets étant régulièrement retrouvé sur place, recrachés par le glacier des Bossons.

Pour Jean-Marc Peillex, le maire de Saint-Gervais, ce mémorial « est une étape importante dans l’amitié franco-indienne et l’opportunité pour tous les indiens d’aller se recueillir au pied du mont-Blanc », a-t-il déclaré lors de son allocution diffusée à l’Unesco.

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