Dans un communiqué publié aujourd’hui, la Compagnie des Alpes (exploitant de 11 domaines d’altitudes dont Tignes, Serre-Chevalier, les 2 Alpes, Les Arcs,etc) dresse un premier bilan de l’impact de l’épidémie de Covid-19 sur sa branche domaines skiables. « Malgré les bonnes performances enregistrées jusqu’à la date de fermeture, le Groupe anticipe pour cette activité, un chiffre d’affaires en baisse d’environ 20% cette saison par rapport à l’exercice précédent, soit de l’ordre de 85 à 90 millions d’euros. » Rappelons que la CDA a été contrainte de fermer l’ensemble de ses domaines skiables dès le 14 mars, alors que la plupart devaient rester ouverts jusqu’aux environs du 25 avril, et même jusqu’au 8 mai pour les derniers. La perte pour la division « Parcs de loisirs » (Parc Astérix, Futuroscope, Walibi, musée Grévin…) pourrait être supérieure, puisque « sans préjuger de la durée de cette période de fermeture, le Groupe précise que le chiffre d’affaires enregistré entre mi-mars et fin juin en 2018-2019 par les Parcs de loisirs était de 120 millions d’euros ».
Un important plan de réduction des coûts (chômage partiel, reports d’embauches, et dans une moindre mesure économies d’énergie ou baisse des charges d’entretien) a été engagé par le Groupe, de sorte que « la baisse de son chiffre d’affaire pourra être compensée à hauteur d’un peu plus de 40% pendant les périodes de fermeture (…) aussi bien pour les Domaines skiables que pour les Parcs de loisirs. De plus, les investissements programmés dans les domaines et dans les parcs pour cet exercice 2019-2020, font actuellement l’objet d’un examen très attentif afin de décaler ce qui peut l’être, dans le respect des engagements contractuels du Groupe et sans affecter le renforcement de l’attractivité de ses sites. Il est évidemment encore trop tôt pour connaître le résultat précis de ces mesures. »
Photo de une : La saison de ski était normalement loin d’être finie pour les domaines exploités par la Compagnie des Alpes, à l’image de Tignes, qui devait normalement fermer le 3 mai © Martin Léger