La Région réaffirme son soutien aux centres de vacances

Ils sont les hébergeurs les plus impactés et les plus fragilisés par la crise sanitaire parce que les annulations de séjours de classes de neige et de découverte continuent cette saison. Les centres de vacances voient leurs plannings se vider alors qu’ils ont embauché des salariés, réservé des prestataires d’activités, fait travailler des fournisseurs… Ils alertent sur la menace bien réelle de fermeture pour un certain nombre d’établissements. A la clé, un manque à gagner pour l’économie locale, ces séjours collectifs permettant aux socio-pros de travailler lors des périodes touristiques creuses (janvier, printemps, automne). Mais aussi la remise en question du renouvellement des générations de pratiquants des sports d’hiver.

Fabrice Panneckouke (au centre), Emilie Bonnivard, députée de Savoie et Jacques Arnoux, maire de Val Cenis réaffirment leur soutien aux centres de vacances en grande difficulté avec la crise sanitaire. A gauche, Laurent Poupard, directeur du centre Anjou-Vanoise de Sollières ©Auvergne Rhône Alpes Tourisme

On le dit et on le répète, parmi les gamins qui viennent en montagne via les séjours scolaires se trouve une partie des futurs adeptes de la destination ! En Savoie Mont-Blanc, par exemple, qui représente 55% du parc des hébergements spécialisés dans l’accueil de mineurs d’AURA et 75% des nuitées en 2019, les quelque 400 centres de vacances ont enregistré une chute de leur chiffre d’affaires de 75% sur les deux derniers exercices cumulés (source Savoie Mont-Blanc Juniors). Leurs gestionnaires peuvent compter sur le soutien renouvelé de la Région et des élus.

De droite à gauche : Jacques Arnoux, Nathalie Furbeyre pour le département de Savoie, Fabrice Pannekoucke, Violaine Villette, présidente de Savoie Mont Blanc Juniors, Frédéric Prelle président UNAT Auvergne Rhône-Alpes et Damien Fossa co-président de Isère Drôme Destination Juniors ©Auvergne Rhône Alpes Tourisme

Fabrice Pannekoucke, président d’AURA Tourisme, est ainsi allé en témoigner en allant en visite au Centre de vacances Anjou-Vanoise à Val-Cenis en début de semaine, félicitant les enseignants ayant maintenu leurs classes de neige. Pour lui, ces structures collectives, parce qu’elles représentent un modèle économique spécifique, aux marges réduites, « doivent être accompagnées efficacement dans la traversée de cette période extrêmement compliquée et cela passe, en complément des mesures régionales fortes et volontaires, par le maintien des dispositifs d’aides d’urgence ». Comme la poursuite du chômage partiel, le report des remboursements PGE, la réactivation des aides sur les coûts fixes pour janvier 2022… Des mesures de soutien indispensables pour que ces hébergements collectifs restent ouverts et résistent au choc.

Aux personnalités présentes sur la photo précédente, se sont joints Emilie Bonnivard députée de Savoie, les présidents des Réseaux d’hébergeurs, Pierre Filliol, directeur à l’ESF de Val Cenis, Thimoté Charvoz, moniteur à l’ESF qui encadrait les enfants ainsi que les directeurs de centres, des prestataires d’activités (accompagnateurs de montagne…) ©Auvergne Rhône Alpes Tourisme

L’élu a partagé avec les exploitants de centres de vacances et les enseignants présents, les courriers adressés à Jean-Baptiste Lemoyne, Ministre délégué chargé entre autres du tourisme, ainsi qu’aux Recteurs et aux directeurs académiques des services de l’Éducation nationale de la région.

Rappelons qu’Auvergne Rhône Alpes Tourisme a débloqué un plan d’actions spécifique à la relance de 150 000 euros en faveur des centres de vacances pour 2021 et 2022.

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