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Les délégués CGT des remontées mécaniques vigilants

Face au manque de neige persistant et à la saison difficile qui se profile pour les stations de sports d’hiver, les délégués du Syndicat CGT des remontées mécaniques et des services des pistes, réunis à Chambéry pour leur rencontre nationale, craignent que les opérateurs de domaines skiables et de remontées mécaniques, reviennent sur les acquis sociaux de leurs personnels.

« 10% des personnels n’ont pas été embauchés en dépit des accords d’entreprises et de la convention collective, mais dans d’autres secteurs, c’est beaucoup plus », constate Antoine Fatiga, leur représentant. « J’ai reçu de nombreux appels de personnes exerçant dans l’hôtellerie, remerciées par leur employeur une fois les vacances de Noël terminées. Quand les temps sont durs, les employeurs oublient vite les accords signés ». Pour le délégué syndical, les chefs d’entreprise bénéficient d’une disposition légale qui permet de pallier les situations exceptionnelles : l’activité partielle. A eux de la demander.  
Antoine Fatiga rappelle que les patrons ont touché des aides publiques importantes, notamment au titre du CICE (crédit impôt compétitivité emploi). « Les personnels ne doivent pas être une variable d’ajustement quand les choses vont mal. Aux employeurs d’anticiper les periodes difficiles lors des bonnes saisons, nombreuses dans le passé », souligne-t-il.
Le syndicat largement marjoritaire chez les exploitants de remontées mécaniques et de domaines skiables, souhaite que ces derniers s’engagent sur une durée minimale des contrats. Et prône pour les saisonniers, soit la reconduction automatique du contrat, pour fidéliser les personnels et donc améliorer la qualité des services et prestations pour les vacanciers, soit le versement de la prime de précarité. La CGT demande également aux préfets, davantage de contrôles face aux situations indécentes dans lesquelles vivent certains saisonniers en station.

photo : Les 35 délégués du Syndica CGT des remontées mécaniques et des services des pistes, eux aussi solidaires de Charlie Hebdo, inquiets face au manque de neige pour leurs acquis sociaux

 

 

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