Plusieurs temps forts hier lors de la visite du Président de la République au Mont-Blanc au cours de laquelle il a estimé que la lutte contre le réchauffement climatique est le combat du siècle. Outre la présentation par Emmanuel Macron de l’Office français de la biodiversité, né de la fusion entre l’Agence française pour la biodiversité (AFB) et l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), « pièce-maîtresse » pour porter de façon ferme et pédagogique les politiques totales de l’environnement, Eric Fournier, maire de Chamonix-Mont-Blanc, hôte des lieux, a annoncé la signature de la Charte du Mont- Blanc.
Cette charte formalise la mobilisation générale du territoire sur la voie de l’adaptation au changement climatique. Les différentes parties « intégrent toutes dispositions contribuant à l’adaptation au changement climatique dans les politiques territoriales dont nous avons la responsabilité, et plus particulièrement l’activité économique dont le tourisme, les activités agricoles, la gestion de nos forêts, la biodiversité, les transports, les ressources naturelles et les risques naturels ».
Elle a été signée entre l’ensemble des communes françaises territorialement situées en piémont du Massif du Mont Blanc (Vallorcine, Chamonix-Mont-Blanc, Les Houches, Saint-Gervais, Les Contamines, Beaufort, Hauteluce, Bourg-Saint-Maurice) et l’Etat, représenté par Emmanuelle Wargon, secrétaire d’Etat auprès de la ministre de la transition écologique et solidaire.
L’autre avancée découlant de la visite présidentielle et dont se félicite Eric Fournier, président de la président de la communauté de communes de la vallée de Chamonix et les élus de la vallée de l’Arve, concerne l’engagement de l’Etat à co-financer un programme de travaux pour rénover la ligne ferrovière Saint-Gervais-La-Roche-sur-Foron. L’État mettra 60 M€ sur la table, la Région 50M€ et le Département 50M€.