Les Communautés d’agglomération de Grand Chambéry et Grand Lac, la Communauté de communes Cœur de Savoie et le département de la Savoie vont créer un syndicat mixte pour gérer les mobilités à l’échelle du bassin de vie. Les premiers projets concernent l’harmonisation et le cadencement, mais des études de faisabilité de nouvelles lignes sont aussi à l’ordre du jour. 253 000 habitants habitent sur le territoire.
Vers un syndicat mixte de transport pour l’aire urbaine de Chambéry
Approuvée ce vendredi par le conseil départemental, la création d’un syndicat mixte de transport devrait permettre d’améliorer l’offre sur le territoire. La structure aura pour compétence obligatoire la coordination des services de mobilité et de tarification ainsi que la mise en place d’un système d’information multimodal pour les usagers. Un premier projet se dessine également avec une étude de faisabilité pour la mise en place d’un transport en commun en site propre entre Villarcher, Technolac et Viviers-du-Lac. À plus long terme, le syndicat pourra permettre de mieux coordonner bus et trains, voire même d’avoir un seul réseau de bus entre Grand Lac, Grand Chambéry et Cœur de Savoie. On se souvient également que le sujet d’un “RER” entre Montmélian et Aix-les-Bains est toujours dans les cartons.
Actuellement, si le département œuvre déjà à une échelle supérieure à celle des intercommunalités, avec notamment son plan vélo et la création d’aires de covoiturage, chaque intercommunalité possède son réseau de transport : Ondéa côté Grand Lac, Synchro pour Chambéry et Mont’Bus à Montmélian. Les réseaux Ondéa et Synchro se rejoignent au niveau de Technolac. Le train assure aussi la cohérence entre ces territoires.
Une création effective au printemps
Une fois que toutes les collectivités partenaires auront approuvé les statuts de création du syndicat, la structure pourra être validée par arrêté préfectoral ce printemps. De sont côté, Grand Chambéry a validé le projet à l’unanimité le 1er février dernier. Le département contribuera à hauteur de 15 % des dépenses de fonctionnement, dans la limite de 100 000 € par an.