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3 questions à Fabrice Sougey sur le 1er Ultra Tour des 4 Massifs

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Responsable de la communication et des partenariats au sein de l’association Grenoble Outdoor Aventure, organisatrice du premier Ultra Tour des 4 Massifs (UT4M), du 23 au 25 août, Fabrice Sougey nous présente cet ultra-trail de 168 km pour 10 000 m de dénivelé autour de Grenoble.

Actumontagne.com : Comment est né l’UT4M ?
Fabrice Sougey : Nous sommes une bande de copains passionnés de trail sur Grenoble. Un jour, on s’est dit que ce serait sympa de faire le tour de la ville en courant, en explorant tous les massifs environnants. Nous voulions un départ et une arrivée au Parc Paul Mistral de Grenoble, afin de pouvoir accueillir les accompagnants des coureurs dans un cadre convivial, mais aussi aller chercher les sommets emblématiques autour de Grenoble. Nous avons dû abandonner le Taillefer et la Croix de Belledonne, pour des raisons de sécurité, mais le parcours mènera les coureurs au sommet du Moucherotte, de Chamechaude, du Grand Colon, de la Croix de Chamrousse. Nous ne cherchions pas forcément au départ à proposer une épreuve « ultra », mais il se trouve que cette distance et ce dénivelé étaient les plus adaptés pour nous permettre d’explorer les quatre massifs autour de Grenoble : Vercors, Taillefer, Belledonne et Chartreuse.

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Actumontagne.com : L’UT4M est-il plus difficile que les autres ultra-trails français ?
Fabrice Sougey : Il faut déjà savoir que l’UT4M est le quatrième ultra-trail organisé en France, avec l’Ultra-Trail du Mont-Blanc (UTMB), le Grand Raid des Pyrénées et la Diagonale des Fous (à la Réunion). En termes de difficulté et de technicité, nous sommes assez proches du Grand Raid des Pyrénées, avec pas mal de sentiers assez sinueux et caillouteux. Ce n’est pas aussi dur et aérien que la Diagonale des Fous, mais c’est plutôt plus difficile que l’UTMB, sur lequel le parcours est plus roulant. La principale spécificité de l’UT4M est de proposer de très longues montées et de très longues descentes d’une seule traite. Ça pourrait rendre la tâche plus difficile qu’avec un parcours plus vallonné, surtout dans les descentes. Sur les passages qui peuvent se révéler un peu délicats, nous avons installé des mains courantes et/ou poster des bénévoles qui pourront prévenir les concurrents.

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Actumontagne.com : Cette première édition de l’UT4M a-t-elle fait le plein ?
Fabrice Sougey : Oui. Les inscriptions sont déjà closes depuis plusieurs mois. Nous avons limité à 1000 coureurs, même si à terme nous pensons augmenter le nombre d’inscrits. Les 1000 concurrents sont à 90 % Français (mais il y a 16 nations représentées, dont le Canada, le Japon, l’Australie ou Singapour), à 80 % originaires de la région Rhône-Alpes, et à 50 % Isérois. Il y a environ 15 % de femmes. Nous tablons sur 50 à 60 % de « finishers ». Les meilleurs devraient boucler le parcours entre 20 et 25h, alors que les derniers devront franchir la ligne d’arrivée au maximum en 53h pour être classés.

Propos recueillis par Martin Léger

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