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Bob à domicile pour le Plagnard Loïc Costerg

La Plagne accueille l’élite européenne et mondiale du bobsleigh, du 3 au 9 décembre (Coupe d’Europe) puis du 10 au 16 décembre (Coupe du Monde). L’occasion pour le pilote Loïc Costerg d’évoluer chez lui, sur la piste des Jeux olympiques de 1992.

« Dans le milieu, la piste de la Plagne est très appréciée. C’est une piste à pression, autrement dit la force centrifuge exercée dans les virages y est importante, davantage que sur les autres pistes du circuit. Elle est technique et variée (avec de nombreux types de virages) et finalement assez différente des autres pistes de coupe du monde. Le fait qu’elle soit de nouveau inscrite au calendrier international ravit de nombreuses nations », assure Loïc Costerg, originaire de Macot- La Plagne.
S’il n’a commencé le bobsleigh qu’à 21 ans, le pilote plagnard, aujourd’hui âgé de 25 ans, baigne dans cet univers depuis son enfance, puisque « il [habitait] à côté de la piste et [avait] un père qui pratiquait le bobsleigh (sur route à l’époque). J’ai grandi au rythme des exploits de Bruno Mingeon – le pilote de la Plagne, champion du monde en 1999, champion d’Europe 2000 et médaillé de bronze olympique en 1998 en bob à 4 – mais ce n’est qu’à la fin de mes études, en décembre 2008, que j’ai commencé à pratiquer le bob en tant que pilote».


La poussée, clé du succès

Loïc a tout de suite aimé « la sensation de vitesse et la montée d’adrénaline pendant la descente. Ce qui me plaît encore davantage aujourd’hui, ce sont les sensations d’accélération, ainsi que la recherche des bonnes trajectoires et de la perfection. » Pour y parvenir, le pilote doit être à l’écoute de ses sensations (pression / accélération). « Il doit comprendre à chaque instant ce qu’il fait, analyser son pilotage, s’adapter. Ça demande beaucoup de concentration pendant la descente. Mais la différence entre les bons et les très bons pilotes se fera surtout sur leurs qualités de pousseurs », analyse Loïc, à la tête du meilleur équipage français, qui pointe à la 38ème place du classement mondial. Il faut savoir que toute la période de préparation estivale est consacrée à au travail physique, avec six entraînements par semaine (musculation – sprint – poussée) destinés à améliorer la force et la vitesse, deux facteurs indispensables pour gagner quelques précieux centièmes au départ de chaque course.
Loïc Costerg estime que le fait d’évoluer à domicile constitue un avantage, « surtout pour la régularité. Mais un bon pilote de coupe du monde s’adapte vite à chaque piste et sera capable, sur une descente, d’être aussi performant que moi. Après, je veux d’abord me faire plaisir. En poussant fort et en descendant bien, j’arriverai à un bon résultat. Il ne faut pas prendre le problème à l’envers en se fixant un objectif de place».

Martin Léger

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