La Haute Tarentaise, terre de vélo

Avec ses montées bornées vers les grands cols et les stations, ses itinéraires cyclos balisés, ses circuits spécialement pensés pour le VAE, sa piste cyclable sécurisée mais aussi ses hébergeurs labellisés « cyclo » ou « accueil vélo », la Haute-Tarentaise est une terre de cyclisme, tant pour les sportifs que pour les familles.

© Yocot

« Le cyclotourisme est vraiment une activité qu’on veut développer depuis de nombreuses années. On a un territoire qui s’y prête bien, avec des paysages grandioses (glaciers, sommets de plus de 3000 m d’altitude), des cols emblématiques comme l’Iseran, mais aussi une vraie richesse patrimoniale, avec le pastoralisme, l’artisanat, les villages classés ou les réserves naturelles », énumère Anne Marmottan, responsable promotion à Haute-Tarentaise Tourisme, office intercommunal du tourisme de ce territoire qui englobe les communes de Sainte-Foy-Tarentaise, Seez, Montvalezan / La Rosière, Tignes, Val d’Isère, Bourg-Saint-Maurice, Villaroger et les Chapelles (sur le versant du Soleil).

Les plus sportifs peuvent se lancer à l’assaut d’une des cinq montées bornées (Cormet de Roselend, col de l’Iseran et du Petit Saint-Bernard, montées de Tignes et d’Arc 1800) régulièrement empruntées par les champions du Tour de France.

L’Iseran, plus haut col routier de France, est l’un des incontournables d’un séjour cycliste en Haute-Tarentaise © Andy Parant

Pour des pratiquants réguliers, quatre circuits balisés (de 28 à 60 km et 140 à 1690 m de dénivelé) permettent de découvrir les plus beaux points de vue – notamment ceux sur Bellecôte et le mont Pourri depuis l’itinéraire du Versant du Soleil, ou sur la Vanoise depuis le Cormet de Roselend – de traverser des villages traditionnels ou tout simplement d’observer les vaches tarines (dont le lait sert à fabriquer le Beaufort).

© Yocot

Les familles et pratiquants occasionnels ne sont pas oubliés. Leurs premiers tours de roue peuvent se faire sur la voie verte – séparée de la route et dédiée aux vélos – de 12 km entre Aime et Bourg-Saint-Maurice. D’ici deux ans, elle sera prolongée d’une dizaine de kilomètres. Une première section est déjà opérationnelle entre Bourg-Saint-Maurice et le pont de la Bonneville (Villaroger), avec, nouveauté 2020, l’installation de panneaux de lecture touristique. Pas moins de 7 circuits pour les vélos à assistance électrique sont également proposés. Ils ont chacun une thématique : l’art baroque pour celui du Dôme de Vaugelaz, les bâtiments de défense alpin pour le Fort du Truc, le passé religieux pour les 7 chapelles de Val d’Isère,etc.

Le col du Petit-Saint-Bernard, au-dessus de la Rosière, offre des paysages splendides © Philippe Royer

Soulignons enfin que de nombreux hébergeurs de Haute-Tarentaise sont référencés « accueil vélo » ou labellisés « cyclo » (la distinction suprême). « Ils proposent des services adaptés : garage à vélo fermés, kits de réparation, buanderie pour laver les tenues, docs sur les itinéraires, voire navettes et transport des bagages », précise Anne Marmottan.

Martin Léger

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