Avec ses nombreux torrents, lacs et rivières, l’Isère est un département exceptionnel pour les pêcheurs. L’un d’entre eux, Nicolas Carjat, évoque sa passion pour cette activité qu’il pratique de façon sportive, et principalement en “no-kill”.
“J’aime pêcher, d’une part pour le cadre magnifique, souvent en montagne. Mais aussi pour l’adrénaline quand on a une touche. Et pour la beauté des poissons. Par exemple, les truites ont des couleurs différentes suivant la rivière où elles vivent, elles se fondent dans leur environnement. On a souvent de belles surprises. Et enfin, le côté sportif me plaît, car je pêche dans des torrents de montagne, et non pas statique au bord d’un lac”.
Nicolas Jarjat est intarissable sur les attraits de son activité favorite, découverte à l’âge de 16 ans. Ses grands-parents ayant un torrent en bordure de leur jardin, au Freney-d’Oisans, il a eu envie d’essayer. Et a tout de suite accroché.
Sa façon de pratiquer ? Il remonte les torrents et ruisseaux de montagne, parfois en terrain escarpé, car il n’y pas toujours de sentier. “C’est une autre dimension de la pêche, peu connue : on va chercher le poisson, on n’attend pas qu’il vienne”.
Il attrape ainsi principalement des salmonidés, comme des truites farios et des saumons de fontaine. Qu’il remet aussitôt à l’eau, suivant le principe du “no-kill”. “Je mange rarement les poissons que je pêche, sauf de temps en temps pour faire plaisir à ma famille. Je n’aime pas tuer les poissons, je préfère les voir vivants”.
Il apprécie ainsi le parcours “no-kill” sur la Sarenne, près de L’Alpe-d’Huez. Mais il aime aussi pêcher dans d’autres rivières de l’Oisans : Vénéon, Romanche, Eau d’Olle… Et également dans le Furon, près de Grenoble, où il fait ses études. Car sa passion peut se décliner aux quatre coins du département.
Jeanne Palay
Photos Nicolas Jarjat ©